Boum, ça tombe comme ça
Bayer Health Care France, branche pharmaceutique du groupe Bayer, vient d’annoncer la suppression de 100 postes, dont 68 postes de visiteurs médicaux sur la France.
La nouvelle s’est abattue sur las salariés concernés le 17 novembre 2009, alors que ceux-ci venaient de terminer, avec grand succès, les campagnes de lancement de nouveaux produits stratégiques. Quel mépris des salariés ! Aucune justification économique valable n’a été avancée aux représentants des personnels.
Il faut savoir que 2008 a été une année marquée par « des progressions vigoureuses qui ont affichées une croissance supérieure à celle du marché » selon les dirigeants de Bayer Health Care. Belle façon de remercier les salariés qui se sont défoncés pour leur boîte !
Avec la restructauration de Bayer, vont-ils déboulonner les statuts des employés ?
Pour Bayer Crop Science, après le site de la Dargoire à Rochecardon (Lyon 9e) qui a été remis en cause l’an dernier, c’est maintenant l’absorption juridique complète de Bayer Crop Science par Bayer SAS qui est décidé par ce trust multinational.
Les salariés de Bayer Crop Science de Lyon sont en colère car leurs statuts collectifs sont bien plus avantageux que ceux de Bayer SAS actuellement située à Puteaux.
En effet lors de cette absorption : les éléments de rémunération, le temps de travail, la prévoyance, la mutuelle, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, et même le droit syndical seront complètement remis en cause !
Et la fusion de Bayer Crop Science, c’est-à dire 1800 employés sur Lyon, Villefranche et Marle (Aisne) avec Bayer SAS (150 employés sur le site de Puteaux, dans la région parisienne) ...n’est qu’une première étape. Bayer Health Care, c’est-à-dire 1650 employés sur Puteaux, Loos (près de Lille) et Gaillard (Haute-Savoie) va aussi intégrer Bayer SAS, tout comme Bayer Material Science (Puteaux et Fos-sur-mer).
Le syndicat CGT de Bayer Crop Science de Lyon se bat pour garder leurs statuts actuels aux employés et même au contraire les étendre à tous les salariés du groupe en France une fois fusionné.
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