Quels risques ?
→ Le contrat peut être renégocié à la baisse (temps de travail, organisation de la semaine...)
→ Congés familiaux : l’employeur-euse peut les négocier jusque 0 jour, soit une suppression de facto
→ Inscription sur le contrat d’un motif automatique de licenciement (modifiable après signature) : au delà de 3 absences, objectifs de vente...
→ Pas de recours aux Prud’Hommes possible si prévu dans l’accord d’entreprise.
→ Licenciements sans indemnité ou avec une indemnité revue à la baisse
→ Pré-avis baissé à 1 mois (6 mois d’ancienneté) et 2 mois (2 ans d’ancienneté)
Ça te concerne !
→ Promesse d’incertitude : précarité/paye/temps de travail = Comment organiser ta semaine ? La garde de tes enfants ? Tes fins de mois selon une paye variable ?
→ Promesse d’insécurité : dans l’accord d’entreprise pour licencier du jour au lendemain et se retrouver sans rien.
C’est pas fini :
→ Attaque de la période d’essai prolongée à 12mois !
→ Le « CDI Projet » et travail à la tâche généralisés !
Un CDI plus vraiment indéterminé !
Les règles pour mettre fin à un contrat à durée indéterminée (CDI) relèvent aujourd’hui de la loi. C’est le cas des raisons légales pour licencier comme de la procédure de licenciement (entretien préalable, motivation de la décision, possibilité de se faire assister par un syndicat…).
Demain, avec la loi travail2, ces règles pourraient être définies entreprise par entreprise. Pas pour les améliorer, c’était déjà possible. Si le gouvernement veut ouvrir cette possibilité, c’est pour permettre aux entreprises de faciliter le licenciement des salarié.e.s en CDI (plus de 80% des salarié.e.s en France). C’est une très vieille demande du MEDEF.
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