La surveillance policière à l’université est inacceptable. Dans ce contexte de grève nationale contre la loi ORE, maintenir les partiels c’est casser la grève et mettre en danger - en toute connaissance de cause - l’ensemble des étudiant.es.
La Présidence a en effet annoncé le quadrillage des campus par les forces de l’ordre et la présence massive d’agents de sécurité pour contrôler les campus ! La présence des forces de l’ordre est si indispensable que la Préfecture a exigé le report des partiels du mercredi 16 mai en raison de leur mobilisation pour la finale de l’Europa League..
Honte à cette Présidence qui, tout en se revendiquant critique a recours aux forces de l’ordre pour tenir les partiels et casser le mouvement de grève.
De plus, avec ces modalités d’évaluation, l’Université brise l"égalité de traitement entre les étudiants. Certains enseignant.es et composantes ont en effet légitimement décidé d’annuler les examens terminaux, quand d’autres étudiant.es seront contraint.es de composer, de rendre des devoirs maisons..
Nous devons refuser ces modalités d’évaluation, nous devons nous opposer à la présence policière !
Nous appelons les étudiant.es, personnels administratifs, enseignant.es à se mettre massivement en grève et au boycott des examens !
Rendez-vous à 6h sur les campus des quais et de Bron pour rejoindre les étudiant.s mobilisé.es !
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