Infos locales

Brèves locales du 18 au 24 juin 2007

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On peut désormais trouver, lorsqu’il y a matière, le lundi sur Rebellyon, un certain nombre de brèves locales. Vous pouvez participer à la rédaction de celles de lundi prochain, en rajoutant vos brèves en répondant à l’article. (Lire les brèves)

(Lire les brèves précédentes)

- A Lyon la consommation moyenne de cannabis est estimée entre 0,7 et 2,3 grammes par personne et par semaine.
Environ 300 personnes se sont réunies sur la place de la Croix rousse ce lundi 18 juin en faveur de la légalisation du cannabis et de la dépénalisation de toutes les drogues. Le CAL70 qui était à l’initiative du rassemblement, des associations (le CIRC et Keep Smiling entre autres) et un parti politique (LCR) étaient présents, tenaient des tables de presse, des stands et informaient le public. Les sound systems ont animé toute la rencontre et l’ont festivement cloturée vers 23h00.

- Un suicide a eu lieu au commissariat Marius Berliet à Lyon. Il s’agit
d’un drômois agé de plus de 50 ans qui se serait jeté par la fenêtre du 4e étage de l’Hôtel de Police de Lyon le 19 juin. Il semblerait qu’il était entendu pour une affaire financière.
En France actuellement les décisions de mise en garde à vue sont
du domaine unique de la police, la justice n’intervenant que dans les décisions de prolongations de garde à vue. Dans d’autres pays européens, les gardes à vues sont du domaine de la justice.

Pour le procureur de Lyon ce suicide "aggravera
le menottage et les conditions de maîtrise des personnes arrêtées". Ca promet !

Et pour un journaliste servile du Dauphiné, cet événement est l’occasion de répandre dans les médias-qui-mentent une version journalistique des procès verbaux des flics, comme il en a l’habitude.

- Jacques Gérault est le nouveau préfet de la région Rhône-Alpes et préfet du Rhône ; auparavant il était directeur adjoint du
cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur.

- Cela commence mal à la prison des mineurs de Meyzieu

Lundi 18 juin, quatre mineurs ont refusé de gagner leur cellule. Comme on les y a obligés manu militari, tous les quatre ont tout saccagé dans leur cellule. Les dégats sont très importants.

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  • Le 1er juillet 2007 à 19:54, par freak

    Moins d’une semaine après son ouverture, l’établissement pénitentiaire pour mineurs (EPM) de Meyzieu a été endommagé, lundi 18 juin, dans la soirée, au cours d’un incident déclenché, après le dîner, par quatre jeunes qui refusaient de regagner leurs cellules. Des morceaux de cloisons défoncées ( cool les murs des prisons sont en placoplâtre !!!) ont notamment été projetés sur l’éducateur de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) et le surveillant de l’administration pénitentiaire (AP). Une équipe d’intervention policière (ERIS) « équipe régionale d’in-sécurité » est intervenue –pour dire que le rôle éducatif des EPM ne diffère pas du tout de celui de n’importe quelle autre prison : isoler et réprimer l’individu quand l’apprentissage de la soumission a finalement échoué.
    Un des jeunes a été transféré au quartier des mineurs de Villefranche, les trois autres étant placés au quartier disciplinaire de l’EPM. D’après certaines informations, ils encourent jusqu’à sept mois fermes. Une affirmation que s’est refusé à confirmer le directeur interrégional des services pénitentiaires, Patrick Mounaud, qui ne communique aucune information sur les transferts de détenus. Il a en revanche qualifié l’incident de "sans gravité" (il ne faudrait pas faire croire aux gens que la révolution est en jeu, le stratégie de la négation de tout acte d’émancipation sociale est bien connue) tout en indiquant que des suites disciplinaires et judiciaires allaient être données à ces "dégradations regrettables" d’un bâtiment public.

    L’année dernière le chantier de cette prison a été saboté, cette année l’opposition à sa construction a continué et une fois construite, après seulement une semaine, des jeunes ont détruit ses murs. Donnons nous les moyens de continuer cette lutte !!!

    Soutenons la révolte des jeunes emprisonné-e-s dans les EPM et le refus de la société carcérale quelle qu’elle soit, EPM ou pas, une prison reste une prison.

  • Le 27 juin 2007 à 16:18, par indigo333

    il convient de mettre en oeuvre une resistance silencieuse mais efficace qui pourrait aboutir a une resistance tout court comme le firent nos aines devant l’invasion nazie

  • Le 25 juin 2007 à 10:07

    le fait que dès les premiers jours les prisonniers se révoltent est plutôt bon signe au contraire.

    là où on pourrait dire que ça commence « mal », c’est que pour maîtriser les détenus c’est les équipe régionale de sécurité et d’intervention (ERIS, pour infos cf ici) qui sont intervenues.

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