Un incendie s’est déclaré mardi 31 juillet 2018 le soir dans deux cellules du CRA (centre de rétention administrative) Lyon-Saint-Exupéry.
Mardi soir, des matelas avaient pris feu dans deux chambres du centre de rétention administrative de l’aéroport Saint-Exupéry.
Deux jours plus tard, trois personnes se retrouvent en comparution immédiate.
Leur idée : créer une diversion pour permettre « à tout le monde de sortir du centre ». « Vous n’avez pas eu conscience que votre geste aurait pu avoir des conséquences dramatiques si le CRA avait brûlé ? », interroge la présidente. – Tout le monde était prêt à s’évader et attendait dehors ! – Sauf le personnel ! »
La défense par la voix de Javotte de Brem s’étonne que seulement trois hommes aient été arrêté : « Il y en a d’autres qui rôdaient et ils sont quatre par chambre ! »
Pour le ministère public, il faut sanctionner « ces comportements inacceptables qui ont mis en danger la vie d’autres personnes ».
La répression est sévère : six mois de prison ferme pour deux des personnes, la troisième un mois ferme (dix-huit mois ferme était requis).
L’association Forum réfugiés, présente ce jour-là au CRA de Lyon Saint Exupéry, n’a pas diffusé l’information de cette « tentative » et en plein été, le jugement en comparution immédiate s’est déroulée avec peu de monde.
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