Un nouvel article sur l’un des blogs de l’Atelier de Création Libertaire dédié à Alexandre Jacob. Celui-ci nous parle de Caserio, l’anarchiste italien condamné à mort pour le meurtre du président Carnot ; c’est avec sa puissante verve qu’il explique dans son plaidoyer les raisons d’un geste qu’il est très loin d’avoir regretté.
Caserio assume son geste. Il a agi seul. C’est un acte de vengeance. Non seulement il disculpe les compagnons inquiétés par les investigations policières mais il place en plus à la barre un discours qui, sans avoir la valeur littéraire et dialectique de ceux tenus par un Henry ou un Etiévant, n’en est pas moins empreint d’un attachement réel à la cause anarchiste. Il a à peine vingt ans. Il est guillotiné le 20 août 1894. [...]
« Messieurs du Juré, vous êtes les représentants de la société bourgeoise. Si vous voulez ma tête, prenez-la ; mais ne croyez pas qu’en faisait cela vous arrêterez le mouvement anarchiste. Faites attention, l’homme récolte ce qu’il a semé. »
On peut lire aussi cet article publié sur Rebellyon : 24 juin 1894 : Caserio poignarde Sadi Carnot, rue de la Ré à Lyon
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