Concert de rap en soutien à la Caisse de solidarité ce vendredi 15 juin à partir de 20h.
Venez nombreux, entrée prix libre, bar de soutien !
Raz-le-cul de ces soirées où l’on s’agglutine autour d’un PC qui crache un
son cramoisi ?
La caisse de solidarité organise un bête de concert-rap avec des MC’s
venus de Saint-Etienne, Clermont et Lyon dans un squat*.
On peut se pointer à partir de 20h, afin de se déchirer sur un open mic
ouvert à tous ceux et celles qui souhaitent déglinguer l’instru, en
crachant des phrases incendiaires.
A 21H , le concert débute avec TAÏBOX de Saint-Etienne
(https://www.myspace.com/taibox)
On enchainera avec un collectif de rap venu de Clermont, proche de Wissam
El-Yamni, assassiné par la police la nuit de la Saint Sylvestre.
Enfin, seront présent Farès, Homiesyd, Ming8 halls Starf (http://www.label-lgb.com) et Lid-Bo (http://lid-bo69-oficiel.skyrock.com)
Si l’ambiance est là, on conclue sur un open mic.
Malheureusement, les assassinats de Wissam, Umüt, mais aussi de Tina, Raouf,
Abdelhakim AJIMI, Ali ZIRI, Lamine DIENG, Abou Bakari TAMDIA, Mamadou
MAREGA, Abdel EL JABRI, Djamal GHERMAOUI, Lakhamy SA et Moushin
SEHHOULI, et beaucoup plus récemment Youssef à Melun, ne sont pas des exceptions. Il faut continuer de s’organiser afin que ces histoires ne tombent pas dans l’oubli du quotidien. Il faut continuer à faire face aux crimes policiers ensemble.
On lâchera pas l’affaire.
* Dans le 7e arrondissement, quartier route de Vienne. Infoline : 08.92.56.36.72 (code : 1506), lieu à partir de 20h.
Se retrouver avec les flics sur le dos, menotté, la gueule par terre, en garde-à-vue. Puis finalement au tribunal avec une bonne amende ou quelques mois de prison. C’est une situation de plus en plus courante, qui touche de plus en plus de monde. Avec la multiplication des lois sur la sécurité, le moindre écart suffit et il en faut peu pour devenir illégal : plusieurs mois de prison ferme pour avoir participé aux manifestations émeutières d’octobre 2010, des amendes exorbitantes pour des contrôles d’identité qui finissent au poste pour « outrage et rébellion », des mises en examen pour avoir participé à des occupations de fac...
Face à cela, généralement, il faut se démerder tout seul : trouver un avocat, élaborer une défense, payer des frais de justice, cantiner en prison. Parfois on est un peu soutenu par la famille ou des amis, par un syndicat. Parfois non. En tout cas ce n’est pas suffisant.
Face aux flics et à la justice, il devient nécessaire de s’organiser. S’organiser sur du long terme pour trouver de la thune et la mettre en commun, pour payer des frais de justice, pour trouver de bons avocats qui prennent le temps de s’occuper des affaires. S’organiser ensemble face à la répression, ce n’est pas aider charitablement les-autres-qui-en-ont-besoin, c’est se retrouver à partir de ce qu’on vit, se tenir concrètement et faire face ensemble.
Pour des témoignages, informations : 06-43-08-50-32 caissedesolidarite@riseup.net
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