Petit retour sur les GAV des derniers jours et les suites judiciaires, par la Caisse de solidarité de Lyon.

La Caisse de Solidarité est un collectif qui existe depuis plus d’une
dizaine d’années et qui est partie prenante des conflits sociaux sur la
région lyonnaise. Nous luttons contre les violences policières et la
répression des mouvements : étudiants & lycéens, luttes sociales,
écologistes...
Nous fournissons des conseils pratiques concernant les manifestations, les garde à vue et les procès sous forme de tracts et de formations. Nous publions également des récits de comparutions immédiates, de violences policières et des textes d’analyse.
En outre, nous orientons vers des avocat∙e∙s de confiance et nous
fournissons une assistance financière aux personnes interpellées et à
celles condamnées.
Nous ne sommes pas des professionnels du droit. C’est à travers nos
expériences militantes, nos lectures, notre fréquentation du tribunal et
notre participation aux luttes que s’est fondé notre collectif. On peut
venir nous voir pour témoigner, discuter de stratégies de défense, du
choix d’une avocate, trouver des solutions au niveau économique suite à une condamnation, etc. En un mot : on est là pour ouvrir la possibilité d’envisager les choses à plusieurs plutôt que seule.
De manière générale, la justice condamne à tour de bras. Le simple fait de se trouver face à elle fait bien souvent de nous une coupable d’office.
Nous ne reprenons pas à notre compte les catégories de « coupable » et
« innocent ». Nous partons plutôt du sentiment qu’il est nécessaire de
s’organiser contre la répression et de ne pas laisser sur le bord du
chemin les gens confrontés à la police, à la justice et parfois à la
prison.
Petit retour sur les GAV des derniers jours et les suites judiciaires, par la Caisse de solidarité de Lyon.
Lundi après-midi et jusque tard dans la soirée, se tenait le procès de deux manifestants arrêtés samedi dernier. Casés entre une rébellion épique suite à la dispersion par la police municipale d’un barbecue sauvage à Rilleux, des violences conjugales et deux affaires d’hommes rodant autour du domicile de leur ex-épouse, les deux manifestants ont été durement condamnés.
Depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites à Lyon, on compte une petite trentaine de jeunes gens passés par la case garde-à-vue. Ce lundi, se tenait la comparution immédiate de Gaëtan, étudiant-photographe arrêté avec d’autres lors de la manifestation du 11 février. Compte-rendu du procès.
Samedi 11 février, au moins 4 personnes ont été arrêtées par la police pendant la manif contre les retraites.
Aujourd’hui l’un·e d’entre eux passera en comparution immédiate au tribunal judiciaire (67 rue Servient dans le 3e) à 14 heures.
Autour de l’action à Villefranche 11 GAV et au moins 6 vérification d’identité 0 comparution immédiate
Tout le monde est ressorti libre au fil du w-e (la dernière ce matin) avec, parfois, des convocations ultérieures pour des « petits » délits.
L’usage par les gardé.es à vue de leur droit à garder le silence n’a pas facilité le travail des flicsqui galéraient déjà pas mal (confusion dans les fouilles des gens, pseudos divers et variés...).
BIG UP au comité de soutien qui est resté (...)
Présentation de la mise à jour de la brochure de la caisse de solidarité « La folle volonté de tout contrôler » qui recense 85 fichiers et les moyens d’en sortir.
Et on vous propose un premier atelier, samedi 11 décembre à 15H à l’Amicale du futur, pour s’y mettre ensemble !
Le bistrot de la caisse réouvre ses portes, à l’Amicale du Futur, mardi 2 novembre.
C’est avec un grand plaisir que le CASSIS (Collectif d’Autodéfense et de Solidarité en Soutien aux Inculpé.e.s Stéphanois.e.s) et la Caisse de solidarité de Lyon vous invitent le samedi 2 octobre prochain à une soirée de soutien, à Grrrnd Zero à partir de 18h30.
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Lors de la troisième manifestation contre le pass sanitaire (31 juillet), plusieurs milliers de personnes ont bravé l’interdiction de manifester et sont descendues dans les rues. Deux cortèges ont défilé, l’un au départ de la place Carnot et le second depuis le parvis René Descartes (autorisé par la préfecture et à l’appel du parti de Philippot, les Patriotes). Comme au début des manifestations gilets jaunes, il y a deux ans et demi, les cortèges étaient composés pour partie de « primo-manifestant.es » très enthousiastes, très énervés et bien décidés à exprimer leur colère, que la manif soit interdite ou non. Des affrontements avec la police ont éclaté à proximité de la place Jean Macé et les forces de l’ordre se sont évertuées à repousser les manifestant.es vers la Guillotière et à les courser pour les disperser. Au total, neuf personnes ont été interpellées (soixante-douze dans toute la France), dont trois jugées en comparutions immédiates le lundi suivant.
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Lundi dernier, comme après de nombreuses manifestations, se déroulaient les habituelles comparutions immédiates à l’encontre des personnes arrêtées le samedi précédent. Sauf que la manifestation en question n’avait rien d’habituel puisqu’elle a eu lieu en plein mois de juillet, qu’elle n’était appelée par aucun parti ni syndicat et qu’au niveau national, la mobilisation a réuni plus de cent mille personnes. La manifestation était interdite par le préfet, ce qui n’a pas empêché une foule nombreuse de se retrouver place Jean-Macé face aux camionnettes des gendarmes mobiles. Bloqués et gazés sur le lieu de départ, des manifestant.es ont réussi, tant bien que mal, à déborder le dispositif policier et à défiler. En fin d’après-midi, les lacrymogènes noyaient la place Bellecour tandis que les cordons de police recevaient des projectiles en tout genre. Côté répression, neuf personnes ont été interpellées. Après 40h de garde-à-vue, trois ont été jugés en comparution immédiate et trois autres en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC).
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu. Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Partir en détention provisoire ou être condamné à de la prison ferme avec mandat de dépôt, c’est dur et potentiellement traumatisant. Du jour au lendemain, ta vie bascule. Et pour celles et ceux qui y font face pour la première fois, c’est un plongeon dans l’inconnu.
Souvent, on est mal préparé à l’incarcération d’un proche ou à la sienne. On connaît mal l’univers carcéral, son mode de fonctionnement. Recueillis par la Caisse de Solidarité, les extraits d’entretien proposés ici visent à combler un tant soit peu cette lacune.
Après la répression violente du 1er mai, des nouvelles des suites judiciaires, et un rappel sur les raisons de demander un report de la comparution immédiate.
Kamel Daoudi, connu pour être le plus vieil assigné à résidence de France, totalise l’absurde record de près de 14 000 pointages au commissariat, en 13 ans.
En septembre dernier, il avait été condamné en première instance (à Aurillac, son dernier lieu d’assignation) à un an de prison ferme, pour un retard de 25 minutes sur son couvre-feu quotidien. Ce soir-là, il faisait des falafels dans le café associatif d’Aurillac « la Loupiote ». Il avait été ramassé devant le bar, alors même qu’il était sur le départ.
Le mercredi 9 Septembre 2020, à deux semaines de sa sortie, l’administration pénitentiaire apprend à la famille d’Idir que celui-ci a été retrouvé pendu dans sa cellule au quartier disciplinaire de la prison de Lyon-Corbas.
Suite à la chute d’un adolescent de 13 ans à scooter dans le quartier de la Duchère, probablement percuté par une voiture de flics banalisée le 3 mars 2021, des émeutes éclataient le lendemain vers 17 heures 30. 12 personnes étaient interpellées, 9 d’entre elles remises en liberté le lendemain faute de preuves. Pour deux personnes, des investigations sont toujours en cours. Un prévenu passait en comparution immédiate le 8 mars. Compte-rendu des comparutions de ce lundi.
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