Après la mort d’É-É Gnassingbé, dictateur sanglant depuis 38 ans, l’armée togolaise met au pouvoir le fils du dictateur par un coup d’État. La mobilisation du peuple a permis l’organisation d’élections donnant la sensation d’un retour à la normale. Ce n’est qu’une apparence. Le scrutin du 24 Avril fut organisé frauduleusement par le pouvoir pour remettre en place le fils du dictateur...
Le pré carré français en question
L’État français reste le principal soutien du pouvoir togolais. Il doit opérer une révision radicale de ses relations avec les peuples d’Afrique francophone. La liberté, la dignité et l’auto-détermination des peuples doivent définitivement primer sur les intérêts politiques et économiques des grandes puissances.
Une solidarité internationale nécessaire
La lutte des Togolais nous concerne tous, la chute de cette dictature, symbole du néocolonialisme français, est un espoir pour tous les peuples africains.
L’enjeu crucial de l’information
Le silence est une arme pour les puissants qui leur permet de réprimer, d’emprisonner, de tuer... En informant il est plus difficile de briser l’élan du peuple vers sa liberté. C’est aujourd’hui qu’il faut mobiliser l’opinion publique si l’on veut éviter une « nouvelle Côte d’Ivoire ».
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