David Kimelfeld enfariné pour 1.8 million

10936 visites

La semaine dernière, la métropole votait un budget d’ 1.8 million d’euros pour « la sécurité des bâtiments vides », aujourd’hui en réponse à cette dépense insensée, David Kimelfeld président de la métropole, s’est fait enfariner.

  • Un point sur les poursuites !

    Après avoir demandé un délai de réflexion les enfarineurs ont refusé la peine proposée par le procureur. L’audience aura donc lieu le 20 septembre à 14H et sera sûrement suivie d’une soirée en soutien à la caisse de solidarité.

“Je maintiens la même fermeté sur les lieux de squat, d’occupation de l’espace public. [...] Et j’assume le fait qu’on ne puisse pas laisser le moindre squat.” déclarait David Kimelfeld, président de la métropole de Lyon, fin novembre 2017.

Cette déclaration faisait suite à l’expulsion illégale d’un squat ouvert à Vaise par un collectif formé lors de l’expulsion des migrants qui occupaient le parvis d’un hôtel à la Part-Dieu. La responsabilité de la métropole étant évidente lorsqu’il s’agit de personnes à la rue, migrants ou non, les bâtiments lui appartenant sont restés des cibles prioritaires pour les personnes désireuses de mettre tout le monde à l’abri pour l’hiver. Ainsi, entre décembre et janvier, 1 puis 2, puis 3 bâtiments en cours de rachat par la métropole ont été ouverts, mis à disposition de personnes dans le besoin puis organisés de manière autogérée. Le tout en invitant fermement la métropole à prendre des mesures pour l’hébergement d’urgence.

La réponse de David Kimelfeld est infâme : rien pour l’hébergement mais 1,8 million d’euros pour des “prestations de télésurveillance et interventions sur les bâtiments et immeubles inoccupés de la métropole de Lyon”.

Les 1,8 millions d’euros alloués récemment à la société Securitas pour la protection des bâtiments vides de la métropole de Lyon est significative de la politique répressive et anti-sociale actuelle de la ville de Lyon. Rien d’étonnant pour cette institution chère à Gérard Collomb. Les décisions prises par la métropole montrent une allégeance certaine de la métropole à son ancien président Gérard Collomb, à l’origine de la future loi sur l’immigration. Le choix politique est certain. Plutôt que de palier à la situation d’urgence on investit de l’argent public pour s’assurer que les sans abris restent dans la rue.

Aujourd’hui, devant la maison de l’environnement, certains des systèmes d’alarmes dans lesquels la métropole est prête à tant investir lui on été rendus et une poignée de farine a été offerte à David Kimelfeld.

PNG - 2.8 Mo

Tant que la métropole ne prend pas ses responsabilités et que des gens dormiront dehors, ses bâtiments seront systématiquement réquisitionnés par ceux qui s’engagent aujourd’hui pour les plus démunis !

Tout le monde déteste la métropole !!

Proposer un complément d'info

modération a priori

Ce forum est modéré a priori : votre contribution n’apparaîtra qu’après avoir été validée par un administrateur du site.

Qui êtes-vous ?
Votre message
  • Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

Publiez !

Comment publier sur Rebellyon.info?

Rebellyon.info n’est pas un collectif de rédaction, c’est un outil qui permet la publication d’articles que vous proposez. La proposition d’article se fait à travers l’interface privée du site. Quelques infos rapides pour comprendre comment être publié !
Si vous rencontrez le moindre problème, n’hésitez pas à nous le faire savoir
via le mail contact [at] rebellyon.info

Derniers articles de la thématique « Logement / Squat » :

>La grève des loyers dans les foyers Sonacotra (1973-1981)

Les foyers Sonacotra, créés dans les années 1950, avaient pour objectif l’hébergement et la gestion de la main d’œuvre immigrée, notamment algérienne. Marquée par l’héritage colonial, la Sonacotra va connaître au milieu des années 1970 un important mouvement de contestation mené par les résidents...

› Tous les articles "Logement / Squat"

Derniers articles de la thématique « Spectacle politique » :

>Pour faire sa fête au travail, un 1er mai chaotique toute la vie.

Le 1er mai, fête hypocrite d’un travail qui nous tue, parade grotesque de syndicats domestiqués, célébration morne d’une aliénation érigée en vertu — il est temps de sortir du défilé, de briser le cortège, de cracher au visage du labeur sacralisé. Qu’on nous comprenne : nous n’avons rien à...

› Tous les articles "Spectacle politique"