Le 4 juin 2006, à l’initiative des faucheurs de Midi-Pyrénées, une action d’information et de repérage a été menée à Daux et Castelnau d’Estrétefonds (Hte Garonne). Avec l’appui de la population locale, une parcelle a été identifiée à Daux (essai mené par Pioneer) ; du maïs population a aussitôt été ressemé.
D’autres initiatives sont en préparation en Midi-Pyrénées et ailleurs, car cette année nous devons nettoyer les parcelles d’essais et aussi les cultures commerciales.
Les Faucheurs Volontaires invitent l’ensemble de la population à s’associer à leurs efforts pour débarasser notre environnement des OGM, par exemple en intervenant auprès des députés avant la discussion de la loi dite « de coexistence » entre cultures OGM et non OGM, qui organise de fait la dissémination des ogm et la disparition des filières bio et conventionnelles.
Collectif des Faucheurs Volontaires d’OGM, 5 juin 2006
.
En effet, on peut lire :
des-faucheurs-volontaires-polluent-une-parcelle-ogm
Quelques dizaines de faucheurs volontaires, 25 selon les gendarmes, ont répandu dimanche des semences de maïs bio sur une parcelle OGM de la région toulousaine, pour perturber une expérimentation de culture de maïs OGM.
Les militants, arborant pour beaucoup le tee-shirt des "Faucheurs volontaires", ont d’abord collé des affichettes dans le centre de la commune de Daux où se déroule l’expérimentation, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest de Toulouse.
"Nous voulions informer la population de l’expérience lancée par Pioneer sur 3.000 m2 en l’absence d’affichage légal", a déclaré Jean-Michel Clavel, un des animateurs du "collectif anti-OGM 31".
Cette action suit les protestations des associations et partis écologistes contre l’autorisation donnée le 19 mai par le ministre de l’Agriculture Dominique Bussereau de dix-sept nouveaux programmes de recherche sur les OGM. Les anti-OGM estiment notamment que l’information du public a été insuffisante notamment sur la localisation des parcelles concernées.
"En semant du propre, nous menons une action symbolique, mais nous polluons aussi leur expérimentation, ça peut les gêner pour certifier leurs produits", a expliqué Christine Thelen, une responsable nationale du mouvement des faucheurs volontaires.
Une vingtaine de gendarmes ont observé et photographié l’expédition dans le champ de Daux, qui ne pouvait donner lieu à arrachage, seules quelques pousses de maïs OGM sortant actuellement de terre.
Les militants ont réédité dans l’après-midi une opération similaire de "sensibilisation du public et de repérage de parcelles d’OGM, cultivées pour Monsanto" dans une autre commune du nord de Toulouse, Castelnau-d’Estrétefonds.
Compléments d'info à l'article