Cette marche nous a montré que l’autonomie et l’autogestion sont vraiment une force. Pour une fois, ce n’était pas les manifestant·e·s qui suivaient la police ou un chef qui décide pour tout le monde, mais bien l’ensemble de la manifestation qui décidait de quand et où ils partaient ainsi que des actions réalisées. La police a été perdante sur cette gestion de la marche pour le climat, mais avons nous été gagnant ? Un compte rendu à lire sur le site Numero Zero
Le rdv avait lieu à 9h30 à la place du peuple. Plusieurs centaines de personnes se sont mobilisées, dont des collégien·ne·s et des étudiant·e·s, mais majoritairement des lycéen·nne·s venant principalement d’Honoré d’Urfé et de Fauriel. On retrouve des anarchistes, des communistes et d’autres militants autonomes. Des messages écrits à la craie ou à la peinture commencent déjà à fleurir sur le sol et sur les panneaux publicitaires. Les slogans anticapitalistes, écolo, féministes, antifascistes sont à l’ordre du jour.
S’agissant d’une manifestation non déclarée, par choix stratégique, le commissaire de police sur place essaie, au milieu de la foule, de soutirer des informations sur le départ et le parcours de la manif. Tout peut changer, en fait on ne tient pas vraiment à ce qu’on a prévu. Le départ se fera finalement à 10h45 en direction de Châteaucreux pour aller au siège de la Saint-Etienne Métropole et à celui de Casino. En plus des slogans très popularisés comme « 1 et 2 et 3 degrés, c’est un crime contre l’humanité » on a pu entendre des slogans anticapitalistes et contre la police comme « Police nationale ! Milice du capital ! » .
Au siège de la Métropole, les manifestant·e·s ont critiqué le projet Steel Saint-Etienne, le futur temple du capital et de la consommation, qui en plus de l’impact environnemental aura un impact économique sur les petits commerçants . Des chants sont scandés à l’encontre de Gaël Perdriau , complice de l’implantation de grands pollueurs et de la bétonisation de Saint Étienne.
Le passage au siège de casino est marqué par des slogans forts à l’encontre du géant du capitalisme et de la destruction de la biodiversité. La façade du siège a été recouverte par des messages à la craie destinés au patron de Casino et de ses dirigeants.
À 11h30, la manifestation se dirige vers Hôtel de Ville en passant devant le local du Rassemblement National où une prise de parole est initiée pour rappeler le lien entre le réchauffement climatique, la pauvreté et l’immigration. Il s’en suit un chant collectif de « La jeunesse emmerde le front national » toujours devant le portail du Rassemblement National. Sophie Robert, qui a annoncé sa candidature aux élections municipales de Saint-Étienne, est sortie du local pour narguer les manifestant·e·s en leur faisant des « signes d’amour et de paix » selon sa page Facebook, ce qui est très ironique venant d’une personne qui prône un nationalisme. La BAC est intervenue pour la protéger d’un éventuel conflit [...]
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Le Collectif Droits des Femmes 69 vous invite, le 8 mars, à lutter pour les droits des femmes !
Au programme, Grève féministe et au rassemblement à 16h30 Place des Terreaux : prise de parole, animations, chants, préparation de pancartes
Puis à 18h départ en manifestation !
Le 8 mars 2022 Journée...
Le 31 juillet 1977, parmi 60.000 citoyens qui manifestaient contre la construction du surgénérateur Superphénix à Creys-Malville (Isère), Vital Michalon était tué par l’explosion d’une grenade offensive tirée par les forces de police.
Rejoignez-nous les 30 et 31 juillet sur le tracé de la future RN88 – contre lequel nous nous battons depuis maintenant 2 ans – afin d’affirmer encore et toujours que d’autres solutions sont possibles sur notre territoire.
Et de quatre. Une dérogation temporaire aux règles environnementales a été accordée à une nouvelle centrale nucléaire, celle du Bugey, dans l’Ain, pour lui permettre de continuer à fonctionner « à un niveau minimal de puissance » pendant la canicule, selon un arrêté publié dimanche 17 juillet au Journal...
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