Cinq personnes sont présentes dans le lieu quand une brigade de la BAC débarque devant la porte vers 12h30. Après une première et sommaire sommation, ils défoncent la porte à coups de pied et entrent armes au poing. S’en suit une interpellation digne des pires caricatures avec hurlements, humiliations, violences ; et c’est menottes aux poignets que les camarades sont conduits à l’extérieur. Ils seront tous amenés au poste pendant que plusieurs personnes arrivées pour soutenir se font contrôler leur identité sur le trottoir.

Une fois au commissariat, ils sont relâchés presque immédiatement avec quand même une accusation de dégradation sur le dos, accusation qu’ils ont par ailleurs nié. On voit avec cette opération que les flics s’encombrent de moins en moins de la loi pour agir face à des occupations (cf. occupation du musée des télécoms), et que pour faire face à ces situations, nous nous devons d’être toujours plus vigilants et forts.