Ce jeudi, deux membres du GUD ont été condamnés pour des violences en réunion à caractère raciste. Le 17 juin, ils avaient agressé deux couples qui rentraient chez eux tranquillement à vélo. L’un a pris un an et l’autre six mois de prison ferme.
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En pointe sur cette action, Christophe, un jeune homme de 24 ans, sans profession. Il bloque le Velo’v d’un des hommes portant les cheveux longs en lui demandant « t’es blanc ? T’es français ? » Il lui reproche d’être ami avec une « asiatique ». « En quoi ça te regarde ? », a-t-il eu pour réponse. Le militant du GUD insiste :« Tu fréquentes une asiatique. Tu déshonores la France ».
S’en suit une série de coups portés contre lui et contre l’autre homme du groupe. Les coups sont principalement portés aux visages. Les coups de pied continuent même quand les deux amis tombent au sol et perdent connaissance. La personne considérée par le GUD comme « asiatique » a également été frappée mais moins lourdement :
« Ils m’ont menacée de me faire la même chose si je bougeais », a-t-elle témoigné, encore choquée.
Lors de la première audience, les deux hommes victimes portaient une minerve. L’un a perdu deux dents et l’autre a eu notamment une partie du visage fracturée.
Source & suite : rue89Lyon
la veille du procès, trois antifascistes étaient agressés à la Croix Rousse (lire leur communiqué : Lorsque trois tombent, trente les relèvent ! ) :
Vers 22h30, mercredi, trois « antifa » collaient des affiches appelant à une manifestation ce samedi en hommage à Clément Méric, mort sous les coups d’un militant d’extrême droite.
Ils étaient sur le plateau de la Croix-Rousse, autrement dit, « chez eux ». Tout s’est passé extrêmement rapidement. « En une ou deux minutes », nous disent les trois militants qui se décrivent comme « autonomes », c’est à dire n’appartenant à aucune organisation. Ils ont accepté de témoigner anonymement.
Un premier individu serait venu les provoquer, en leur arrachant les affiches. Un des trois militants expliquent qu’après avoir reçus des coups, ils se sont retrouvés au sol où ils ont encore reçu des coups. Un des agresseurs aurait dit : « Clément Méric a mérité de crever ».
Le surlendemain de leur agression, les trois militants antifascistes sont formels :
« Ils avaient le look casual (Adidas Samba et vêtements de marque Fred Perry et Lonsdale) et leur mode opératoire fait beaucoup penser aux hooligans d’extrême droite du virage sud du stade de Gerland ».
Bilan de l’agression : aucune blessure grave mais un nez et une côte cassés pour le plus âgé des « antifa », qui doit retourner faire des radios pour déterminer le nombre d’ITT. Pour le plus jeune (17 ans), de multiples hématomes et cinq jours d’ITT.
Source & suite : Rue89Lyon
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