Le patron de Penauille-Décines a dû se faire taper sur les doigts par l’Inspection du travail car il était tout gentil - limite mielleux - et faisait tout pour montrer qu’il souhaitait accompagner les salarié-es dans leur démarche future (surtout pour s’inscrire aux ASSEDIC !). N’est-ce pas un peu tard ? Si Penauille veut se rattraper, il n’a qu’à accepter les revendications !
Toutefois, la journée a commencé par un accrochage car la DRH a refusé que des militant-es CNT non salarié-es de Penauille assistent les salarié-es au cours de l’entretien. Elle a prétexté qu’elle appliquait la loi, alors que la loi ne les oblige même pas à faire d’entretien individuel. En refusant, elle a obligé le chef d’agence à revenir sur sa parole. Mais bon ! À la CNT, on sait ce que vaut une parole de patron... De toute façon les salarié-es ont su s’accompagner les uns-e les autres dans un esprit d’entraide. Le chef d’agence a profité de cette discussion pour accuser la CNT de manipuler les salarié-es alors que lui faisait tout pour défendre leurs intérêts. Ils nous font rire ces patrons ! Il a surtout été vexé que les salarié-es ne se soient pas déplacé-es pour sa réunion d’information.
Sinon pas de nouvelles propositions de poste. Simplement, Penauille semble être prêt à accepter de financer des formations en dehors du nettoyage. Ils ont aussi informé les salariées qu’elles seront dispensées d’activité à partir de vendredi soir. Le salaire est maintenu évidemment.
Suite à la reconnaissance de notre déléguée syndicale par le tribunal d’instance de Villeurbanne, nous avons profité de cette journée pour obtenir une attestation et les horaires d’intervention, ce qui va permettre à Fatima de rencontrer les salarié-es Penauille sur leur lieu de travail. Par contre le directeur d’agence refuse toujours de nous donner les informations économiques au niveau régional.
Quoi qu’il en soit, la lutte continue. Nous allons faire la tournée des chantiers afin de défendre l’intérêt des salarié-es de Penauille.
Nous appelons aussi l’ensemble des salarié-es du nettoyage à venir nous rencontrer le mardi 11 octobre à 19 h, au 44 rue Burdeau Lyon 1er afin de discuter et de s’organiser pour lutter contre l’exploitation.
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