La grève de la faim des 300 ouvriers immigrés est finie en Grèce. La lutte pour un monde d’égalité- solidarité- liberté continue…

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Le 25 janvier, 300 immigrés ont commencé une grève de la faim à Athènes et Thessalonique avec des revendications élémentaires : les mêmes droits que les travailleurs locaux et la régularisation de tous et toutes les immigré(e)s qui vivent, travaillent et se déplacent dans le pays.

44 jours après, tandis que plus de 100 grévistes se trouvaient dans des hôpitaux avec de graves problèmes de santé, l’état a été forcé d’abandonner son attitude intransigeante et les menaces de déporter les grévistes et a négocié directement avec eux, en satisfaisant une partie significative de leurs demandes :

- La diminution du temps de séjour requis de 12 à 8 ans afin qu’un immigré puisse appliquer pour une carte de séjour (cela est valable pour tous et toutes les immigré(e)s qui habitent en Grèce).
- La diminution du nombre des timbres d’assurance requis de 200 à 120 (comme c’est le cas pour les travailleurs grecs).
- La diminution du nombre des timbres requis de 80 à 50 afin d’obtenir une assurance (cela est valable pour tous les travailleurs, locaux et immigrés).
- En ce qui concerne les 300 grévistes de la faim, ils auront droit de renouveler indéfiniment leur « statut de tolérance » de 6 mois jusqu’à ce qu’ils auront rempli le temps et les conditions pour avoir une carte de résident. En plus, ils auront la possibilité de voyager librement à leur pays d’origine et de revenir.

Les 300 grévistes de la faim ont mis leur vie en danger non sur la base des intérêts personnels et utilitaristes mais pour un droit collectif, pour une lutte qui revendique des droits qui concernent la dignité de toute la classe ouvrière. Cette grève de la faim est une lutte sociale contre la « clandestinité » de tous et toutes les immigré(e)s, une lutte qui s’adresse à toute la classe des travailleurs et travailleuses. Elle fait suite aux luttes menées récemment, des manifestations des immigrés travailleurs de terre à Manolada Ilias et Skala Lakonias jusqu’à la grève des immigrés pêcheurs à Michaniona Halkidikis.

La lutte des 300 ouvriers immigrés prouve que rien n’est impossible.

Si les 300 sont arrivés jusqu’ici, imaginez ce que peuvent faire
des milliers des immigré(e)s-ouvrie(è)rs-opprimé(e)s ensemble

assemblée des anarchistes/antiautoritaires/libertaires/camarades solidaires

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