La lutte des travailleuses et travailleurs est internationale !
Aux origines du 1er mai, la solidarité internationale
La journée internationale des travailleurs et des travailleuses trouve ses origines en mai 1886, à Chicago. En effet, c’est le premier mai 1886 que se déclare dans les usines de la région une grève générale pour obtenir la journée de huit heures. Le 4 mai, à la suite d’une manifestation ayant réuni des milliers d’ouvriers, 200 policiers chargent la foule. Suite à l’émeute, une terrible répression s’abattra sur le mouvement ouvrier : huit syndicalistes, tous anarchistes, seront arrêtés. En réalité, ces hommes sont, de l’aveu même du procureur, innocents. Ils seront condamnés à mort ou à la prison à perpétuité. Un vaste réseau de solidarité se met en place partout dans le monde, à l’initiative des organisations du mouvement ouvrier. C’est à la fois pour rendre hommage aux militants assassinés par l’état et pour continuer à revendiquer la journée de huit heures que, progressivement, les organisations ouvrières décideront de manifester tous les premier mai.
Pour un premier mai internationaliste
Aujourd’hui, alors que le mouvement ouvrier est aux prises, partout dans le monde, avec un capitalisme de plus en plus féroce et des forces réactionnaires de plus en plus offensives, il nous paraît plus que nécessaire de renouer avec les racines internationalistes de notre mouvement. C’est en retrouvant cette solidarité qui animait autrefois les travailleuses et travailleurs de tous les pays que nous pourront espérer renverser le rapport de force contre celles et ceux qui nous oppriment. C’est cette nécessaire unité dans la lutte qui doit nous pousser à refuser et à combattre toutes les oppressions qui nous touchent : racisme, xénophobie, sexisme et LGBTphobies sont autant d’oppressions qui visent à nous diviser. Face à elles, il est urgent de construire une riposte populaire massive ! « Prolétaires de tous les pays, unissez vous ! »
Contre les frontières, retrouvons les chemins de la solidarité
La Coordination des Groupes Anarchistes rappelle que les frontières sont une construction politique destinée à diviser les travaill·euse·eur·s sur une base nationale. Pour mettre à bas ces frontières mortifères, nous devons rompre avec la logique capitaliste et néocoloniale en mettant en avant la solidarité internationale des travaill·euse·eur·s, des exploité·e·s, des dominé·e·s. Le drame des naufrages en Méditerranée rappelle l’urgence de la lutte pour la régularisation de tou·te·s les sans-papiers et la liberté de circulation et d’installation.
Reprenons l’offensive !
Alors que l’état et le patronat ont lancé une vaste campagne visant à détruire un par un nos droits, par le TAFTA, la Loi Macron ou la loi sur la sécurité internet, il est urgent de reprendre l’offensive. En cette journée du premier mai, faisons nous entendre pour réaffirmer notre combat pour de meilleures conditions de vie. Réaffirmons que l’on peut travailler mieux et moins, et que ce sont nous les travailleurs et les travailleuses qui faisons tourner le monde et non la bourgeoisie.
Construisons une société basée sur l’égalité économique et sociale, la propriété commune et non étatique des moyens de production et de distribution, leur gestion directe et fédéraliste par les travailleuses et travailleurs.
Pour le Communisme Libertaire,
Solidarité internationale des travailleuses et travailleurs !
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info