Le 7 mai : chômage et précarité ne sont pas une fatalité ! A Lyon réagissons !

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Ça licencie à tour de bras et les pôles emploi n’ont jamais été aussi répressifs qu’aujourd’hui. Le but inavoué : faire accepter de gré ou de force la multitude des « sous emplois » qui caractérise le marché de l’emploi. Un collectif de chômeurs s’est créé autour d’AC ! (Agir contre le chômage) pour lutter contre cette logique de contrôle des privés d’emplois. Rendez vous jeudi 7 mai à 14 h aux Terreaux pour manifester avec les chercheurs et les étudiants. A mêmes logiques de rentabilité et de contrôle, même combat !

Nous n’acceptons pas :

- le maintien et l’accroissement des sanctions et radiations, ainsi que la mise en application de « l’Offre Raisonnable d’Emploi » (ORE) et des nouveaux « droits et devoirs des demandeurs d’emploi », dans un contexte où licenciements et précarité explosent.

- de ne plus avoir accès à notre dossier de recherche d’emploi et d’indemnisation chômage directement, de ne plus pouvoir rencontrer notre conseiller à notre demande.

- d’être renvoyés systématiquement vers un système déshumanisant : le « 39 49 », numéro payant et surtaxé pour les portables, géré comme un Centre d’Appel publicitaire et commercial.

- la destruction du Service Public de l’Emploi et la transformation de sa gestion suivant des critères de productivité, rentabilité, flexibilité.

- la mise en concurrence de Pôle Emploi avec les Opérateurs Privés de Placement (OPP) qui vont se partager un marché juteux de 320 000 chômeurs. (L’Unedic va verser 3600 euros par chômeur suivi aux OPP, quand elle verse 650 euros pour le même suivi effectué par un agent Pôle Emploi).

- l’absence de revenu de remplacement digne de ce nom en période de chômage pour la grande majorité des chômeurs (Voir encadré).

Nous revendiquons immédiatement :

- l’arrêt des sanctions et radiations, la suppression de l’ORE et des nouvelles règles de surveillance des chômeurs (loi droits et devoirs des demandeurs d’emploi) dans un contexte où il n’y a plus d’offre d’emploi, où même les emplois précaires se raréfient. Ces mesures n’ont pour objectif que de maintenir la pression sur les chômeurs et par contre coup sur l’ensemble des salariés.

- la réalimentation des budgets de formation, actuellement taris

- la suppression du « 39 49 » et l’instauration d’un accueil humain aux guichets correspondant aux missions premières et fondamentales d’un Service Public

- le droit de contrôle des usagers de Pôle Emploi sur les pratiques concrètes de cette institution

Au delà nous revendiquons

- l’arrêt des emplois précaires et leur transformation en véritables emplois

- le libre choix de son emploi, de sa formation,

- en cas de privation d’emploi, un revenu de remplacement digne de ce nom – minimum le smic – quelle que soit l’ancienneté dans le chômage,

- la continuité de tous les droits sociaux pour tous les salariés, privés d’emploi ou non, retraités…

Un emploi c’est un droit, un revenu c’est un dû ! Droit à la parole !


La précarité n’est pas une fatalité.
La précarité à quoi ça sert ?

Le discours dominant sur la précarité voudrait nous faire croire qu’il s’agit d’un phénomène météorologique, comme si les licenciements et destructions d’emplois, « la crise », le chômage de masse étaient des « catastrophes naturelles ». Alors que depuis 30 ans, il s’agit d’une politique délibérée d’utilisation de la précarité et du chômage de masse :

- pour mettre les salariés en concurrence entre eux en multipliant les statuts,

- pour empêcher l’organisation de résistances et de solidarités collectives sur les lieux de travail sur la base d’intérêts communs,

- pour accroître la pression et augmenter la productivité, l’exploitation et l’accaparation d’une part croissante des fruits du travail collectif,

- pour instaurer dans les entreprises et les administrations une véritable « gestion par la peur. »


.

L’indemnisation du chômage, la protection sociale solidaire, d’où çà vient ?

Actuellement, seuls 40% des chômeurs sont indemnisés par l’Assedic, à un niveau bas et selon des conditions difficiles d’accès. Le reste est renvoyé vers les minima sociaux (RMI, ASS, API... ou rien du tout !. Et ce n’est pas la nouvelle convention Unédic signée dans notre dos, ni le RSA, ni les primes de 500 euros, de « Solidarité Active », qui règlent le problème.
Ca fait 30 ans que ça dure, que nos « décideurs » – patrons et gouvernements – cassent les repères de solidarité dans notre société.
La Sécurité Sociale permet de toucher un revenu de remplacement en cas de maladie, d’accident de travail ou de retraite. Elle est financée par une part des richesses produites par tous (les cotisations sociales solidaires) et permet d’assurer le même droit à un revenu décent pour tous. Ce sont ces mêmes principes que nous revendiquons pour l’indemnisation du chômage : une cotisation sociale solidaire assurant à tous les privés d’emploi, un revenu réel quelles que soient l’ancienneté et la durée du chômage.

Les mêmes droits pour tous !


Rendez vous le jeudi 7 mai à 14h aux Terreaux

Rendez vous tous les mardis matins à 9h devant l’ANPE Opéra

P.-S.

Réseau Stop Précarité Rhône

soutenu initialement par : AC ! Rhône, Collectif des privés d’emploi et précaires de Vaulx en Velin, SUD Pôle Emploi Rhône-Alpes,
UD CNT69….

Contacts : acrhone (Arobase) no-log.org - 04 78 84 38 51

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  • Le 15 mai 2009 à 16:32

    LE EMPLOI : 45 000 SALARIÉS DANS LA FUSION, 12 MILLIONS DE PRÉCAIRES DANS LA MARMITE
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4424

    La prime de 500 euros pour des précaires, étudiants, retraités et allocataires de minima sociaux.
    Vous ne l’aurez pas sans la demander...
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4411

  • Le 9 mai 2009 à 01:01, par youpiii

    Assez des boulots de mort !
    Assez du flicage du Pole emploi [1] !
    Assez du travail !
    Assez de s’abaisser devant les patrons et le système qui vivent sur notre dos !
    Qu’ils se torchent tous avec leurs contrats pourris et leurs salaires de merde.

    Aux travailleurs exploités, aux intérimaires, à tous ceux qui ont des contrats pourris, à ceux qui n’ont rien, aux chômeurs, RMIstes, radiés, sans revenus de tous bords, aux étudiants, lycéens et tous les autres chômeurs en devenir, aux jeunes des quartiers populaires promis à des boulots de chiens, aux enfants d’ouvriers promis à l’exploitation de l’usine ou aux boulots payés au lance pierre toute leur vie, aux fainéants, aux insoumis et à tous ceux qui préfèrent tenter l’aventure plutôt que l’oppression :

    * Nous avons compris que :
    L’économie c’est la crise.
    L’économie tue. Rapidement ou lentement, l’obsession de la croissance broie les salariés, les chômeurs, les rmistes, bref tous les pauvres inclus leurs famille.
    Le chômage est organisé et utilisé par les grands patrons et l’Etat.
    Le rôle des ANPE/ASSEDIC/UNEDIC et du Conseil Régional est de tenir une masse de salariés précaires à la disposition du grand patronat.
    Main dans la main, grands patrons et Etat organisent notre misère pour faire leur fortune.
    Les directeurs de Pole emploi, les présidents de Conseil Général et de l’Unedic sont des criminels de la guerre sociale.
    La disparition des aberrations que sont le Pole emploi et ses filiales est notre premier objectif de salubrité publique.
    Nous affirmons que la religion de l’emploi et que la valeur travail n’existent pas, qu’il n y a qu’exploitation. Le contrat social n’a jamais existé, nos parents se sont fait traiter comme des chiens toute leur vie, il n’y à rien à attendre, ni des autres classes sociales, ni de l’Etat. Nous sommes conscients que nous n’aurons que ce que nous arracherons, ensemble.
    Les caisses de l’Etat débordent de centaines de milliards d’euros, les coffres des patrons sont plein à craquer, y a qu’à se servir. La suppression des Pole emploi, des salaires des kapos du Medef, des dépense de fichage et autres techniques de flic rajoutera quelques liasses dans la caisse. Arrêter toutes les subventions aux entreprises/associations sangsues qui vivent sur le dos des chômeurs aussi. C’est pas les solutions qui manquent pour trouver du fric. Ce qu’il manque c’est la peur au ventre des puissants pour qu’ils le crache.
    * Nous décidons et nous aurons :
    Le versement inconditionnel d’un revenu de 800 euros à tous les chômeurs et RMistes, indemnisé ou non, radiés ou non. L’élargissement de cette mesure à tous ceux qui ne bénéficient d’aucun revenu, notamment les moins de 26 ans, les retraités aux allocations misérables et les sans papiers vivant en France. La fin définitive du lien entre l’obligation de chercher un emploi et le versement d’une allocation.
    La suppression immédiate des Pole emploi et leur transformation en Commune du peuple, lieu où nous élaborerons des stratégies pour neutraliser définitivement les crampes de l’humanité ( MEDEF, parlementaires, ministres, élus vendus au patronat, média bourgeois, grand patronat) et où nous apprendrons à vivre sans eux.
    Le droit inconditionnel de ne pas travailler, de faire de la vie une fête et pas une oppression. Il existe une vie en dehors du salariat, 5 millions de personnes en France l’expérimentent tous les jours. Les parlementaires de l’Assemblée nationale ont donné l’exemple en s’octroyant en 2007 des indemnités inconditionnelles de chômage à vie (7000 euros mensuels pendant 5 ans puis 1500 euros mensuels à vie).
    Nous sommes des hommes et des femmes et non pas des larves comme les puissants voudraient nous y contraindre.
    * Dans cet esprit nous décidons :

    - De bloquer les flux de travailleurs pauvres que le Pole emploi destine aux forges des grands patrons, en perturbant l’activité des Pole emploi et des organismes rattachés à cette merde immonde.

    - De refuser les boulots de mort et les emplois de chiens. Nos parents ont assez donné !

    - De rire au nez des flics du Pole emploi quand ils nous parlent comme à des demeurés.

    - De prendre un fou rire quand on reçoit leurs courriers infamants : « procédure de radiation », « radiation si non réponse de votre part », « rappel à l’ordre ».

    - De poursuivre la lutte et prendre notre pied à cracher aux kapos du Medef qu’on veut pas de leur contrat de merde payé des miettes. Qu’on sera jamais des esclaves.

    - De systématiquement foutre en l’air les stages de cv et de lettre de motivation qui ne servent qu’aux entreprises/associations qui les prescrivent et qui vivent sur le dos des chômeurs et aux crochets des subventions publiques.

    - D’emballer notre poisson avec les Contrats d’Insertions imposés par les esclavagistes du Département.
    Et nous affirmons qu’entendre tous les gros bourges parler de « la conduite à suivre pour les pauvres » nous donne une énergie explosive.

    - De défendre collectivement les dossiers individuels.

    - De réquisitionner tous ceux tous ceux qui font appel à la masse salariale bon marché que lui fourni le Pole emploi et tous ceux qui profitent des chômeurs pour faire leur blé sur leur dos. D’une manière ou d’une autre.

    - De s’organiser, d’agir quand on veut, ou on veut et d’avoir systèmatiquement recours à des actions collectives.

    - De réaliser ce projet par tous les moyens possibles et d’y donner une dimension définitive et irréversible.
    C’est une lutte légitime, sereine et déterminée contre l’Etat, les grands patrons et leurs kapos, dans laquelle nous avons rien à perdre et tout à gagner.
    La commune des bons à rien vous invite à faire de même.

    [1Fusion des Assedic et de l’ ANPE, gérée par l’Unedic

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