le maintien et l’accroissement des sanctions et radiations, ainsi que la mise en application de « l’Offre Raisonnable d’Emploi » (ORE) et des nouveaux « droits et devoirs des demandeurs d’emploi », dans un contexte où licenciements et précarité explosent.
de ne plus avoir accès à notre dossier de recherche d’emploi et d’indemnisation chômage directement, de ne plus pouvoir rencontrer notre conseiller à notre demande.
d’être renvoyés systématiquement vers un système déshumanisant : le « 39 49 », numéro payant et surtaxé pour les portables, géré comme un Centre d’Appel publicitaire et commercial.
la destruction du Service Public de l’Emploi et la transformation de sa gestion suivant des critères de productivité, rentabilité, flexibilité.
la mise en concurrence de Pôle Emploi avec les Opérateurs Privés de Placement (OPP) qui vont se partager un marché juteux de 320 000 chômeurs. (L’Unedic va verser 3600 euros par chômeur suivi aux OPP, quand elle verse 650 euros pour le même suivi effectué par un agent Pôle Emploi).
l’absence de revenu de remplacement digne de ce nom en période de chômage pour la grande majorité des chômeurs (Voir encadré).
l’arrêt des sanctions et radiations, la suppression de l’ORE et des nouvelles règles de surveillance des chômeurs (loi droits et devoirs des demandeurs d’emploi) dans un contexte où il n’y a plus d’offre d’emploi, où même les emplois précaires se raréfient. Ces mesures n’ont pour objectif que de maintenir la pression sur les chômeurs et par contre coup sur l’ensemble des salariés.
la réalimentation des budgets de formation, actuellement taris
la suppression du « 39 49 » et l’instauration d’un accueil humain aux guichets correspondant aux missions premières et fondamentales d’un Service Public
le droit de contrôle des usagers de Pôle Emploi sur les pratiques concrètes de cette institution
l’arrêt des emplois précaires et leur transformation en véritables emplois
le libre choix de son emploi, de sa formation,
en cas de privation d’emploi, un revenu de remplacement digne de ce nom – minimum le smic – quelle que soit l’ancienneté dans le chômage,
la continuité de tous les droits sociaux pour tous les salariés, privés d’emploi ou non, retraités…
Un emploi c’est un droit, un revenu c’est un dû !
Droit à la parole !
La précarité n’est pas une fatalité.
La précarité à quoi ça sert ?
Le discours dominant sur la précarité voudrait nous faire croire qu’il s’agit d’un phénomène météorologique, comme si les licenciements et destructions d’emplois, « la crise », le chômage de masse étaient des « catastrophes naturelles ». Alors que depuis 30 ans, il s’agit d’une politique délibérée d’utilisation de la précarité et du chômage de masse :
pour mettre les salariés en concurrence entre eux en multipliant les statuts,
pour empêcher l’organisation de résistances et de solidarités collectives sur les lieux de travail sur la base d’intérêts communs,
pour accroître la pression et augmenter la productivité, l’exploitation et l’accaparation d’une part croissante des fruits du travail collectif,
pour instaurer dans les entreprises et les administrations une véritable « gestion par la peur. »
.
L’indemnisation du chômage, la protection sociale solidaire, d’où çà vient ?
Actuellement, seuls 40% des chômeurs sont indemnisés par l’Assedic, à un niveau bas et selon des conditions difficiles d’accès. Le reste est renvoyé vers les minima sociaux (RMI, ASS, API... ou rien du tout !. Et ce n’est pas la nouvelle convention Unédic signée dans notre dos, ni le RSA, ni les primes de 500 euros, de « Solidarité Active », qui règlent le problème.
Ca fait 30 ans que ça dure, que nos « décideurs » – patrons et gouvernements – cassent les repères de solidarité dans notre société.
La Sécurité Sociale permet de toucher un revenu de remplacement en cas de maladie, d’accident de travail ou de retraite. Elle est financée par une part des richesses produites par tous (les cotisations sociales solidaires) et permet d’assurer le même droit à un revenu décent pour tous. Ce sont ces mêmes principes que nous revendiquons pour l’indemnisation du chômage : une cotisation sociale solidaire assurant à tous les privés d’emploi, un revenu réel quelles que soient l’ancienneté et la durée du chômage.
Les mêmes droits pour tous !
Rendez vous le jeudi 7 mai à 14h aux Terreaux
Rendez vous tous les mardis matins à 9h devant l’ANPE Opéra
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info