Après leur expulsion des terrains situés quai d’Herbouville ainsi qu’à Bron il y a quelques semaines, une soixantaine de Roms originaires de Roumanie ont décidé d’assigner le préfet du Rhône devant le tribunal administratif afin de faire valoir leur droit à un hébergement. Le préfet ne peut pas, quand cela lui plait, promettre qu’aucune expulsion du terrain de la Feyssine n’interviendra sans des propositions d’hébergement et pour les autres terrains, jeter à la rue des dizaines d’enfants, des nourrissons, des femmes enceintes sans aucune solution.
Ces expulsions sans solution sont d’autant plus inacceptables qu’elles ont été suivies d’un véritable harcèlement de la police qui a poursuivi des familles tous les jours, les empêchant de s’installer partout où elles trouvaient un abri et jusque dans une école du 1er arrondissement qui avait décidé de les accueillir provisoirement quelques heures.
Le refus d’un hébergement d’urgence est une violation d’une liberté fondamentale !!
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