Deux après-midi d’audience pour les embastillé-e-s de la manifestive contre les frontières de 30 avril à Lyon n’auront pas raison de notre volonté !

Il faut continuer la solidarité envers les personnes incarcérées et celles qui seront jugées le mercredi 6 juillet.

 dernier communiqué du collectif de soutien.

Six personnes sont passées les 25 et 26 mai dernier devant le tribunal suite aux interpellations et emprisonnements qui ont eu lieu à la manifestive contre les frontières le 30 avril à Lyon (pour retrouver tous les précédents articles à ce sujet publiés sur Rebellyon, voir ici et là).

Le bilan de ces deux jours est amer :

 un peu d’espoir : la version des flics a été sérieusement mise à mal par de nouveaux éléments (photos, vidéos et témoignages) et des suppléments d’informations ont été demandés pour Virginie, Luis et Christian... La suite début juillet, le procès ayant été reporté.
 beaucoup de désespoir : les trois autres accusés, John, Philippe et Alexandre sont repartis menottés en tôle où ils avaient déjà passés 26 jours en préventive ! Une fois de plus la précarité est criminalisée : à Lyon, si t’es « précaire » et que tu tapes dans une poubelle, ça vaut 4 mois ferme, 4 de sursis et 1 200 euros d’amende !

Voir le compte-rendu et analyse des procès (Virginie, Alexandre, Philippe et John) et du 26 mai (Luis et Christian) du 25 mai.

La lutte continue :

 pour le soutien aux camarades injustement emprisonnés et à ceux qui risquent encore la tôle,
 pour en finir avec les mensonges, les magouilles, l’impunité policière et l’acharnement judiciaire contre les précaires, les « jeunes », les « pas dans la norme des juges et des flics » : le quotidien de la "justice" française, quoi.