Incroyable mais vrai !
Ce matin même, c’est-à-dire le 5 janvier 2011, deux permis de démolir [1] ont été affichés rue Feuillat, sur les murs de la Friche...
Qu’y-a-t-il d’exceptionnel ?
Les deux permis ont été délivrés (ce que les frichards et frichardes ont donc appris le jour même de l’affichage) le 17 décembre 2010, soit 3 jours avant l’incendie de la Friche dont les causes restent indéterminées...
On a déjà dit à quel point la procédure de sécurisation du lieu et l’absence de communication de la mairie normalement due aux sinistrés nous étaient apparues comme l’administration minutieuse d’une énième expulsion de squat, lors même que nous n’avons jamais été sans droit ni titre. On a déjà dit également que la mairie et la S.E.P.R étaient de toute évidence particulièrement « ennuyées » (pour ne pas dire plus) d’avoir « perdu » leur procès, laissant 6 mois de délai aux frichards et frichardes, ce qui, de fait, allait ralentir l’édification de leurs projets sur le site. Ce qui est assez surprenant, c’est que la mairie, par l’affichage de ces permis de démolir à l’évidence non-antidatés, ne semble pas s’inquiéter outre mesure d’alimenter elle-même le climat de suspicion entourant cet incendie et par là-même alimenter notre sensation d’être traités comme de la merde ou des rats à chasser.
La mairie est grande, la mairie se sent forte, pleine de son bon droit, la mairie n’en a strictement rien à branler de nous autres, pauvres déchets dont « le squat a brulé » (dixit le maire du troisième dont on se demande bien d’où il tire ses informations). La nouveauté ici c’est qu’elle nous le dit explicitement.
Dont acte.
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