L’histoire de l’ANDCM, qui n’est pas légalement reconnue par le gouvernement marocain, est une histoire pleine de répression : prison, bastonnades, amendes, détentions et jugements injustes par le gouvernement marocain, exercés sur l’association et ses militants, pour le délit de combattre pour son droit au travail et à s’organiser librement.
Depuis lors, l’ANDCM, bien que n’étant pas légalisée, malgré la répression contre ses militants, continue à maintenir sa lutte pour le droit au travail et à s´organiser librement et pour une transformation démocratique réelle de la société marocaine et a fait du 16 mai une journée qui maintient vivante la flamme de la lutte pour laquelle Mustafa El Hamzaoui a livrée sa vie.
Au moment où le chômage et la précarité ne cessent d’augmenter, où les politiques fiscales ne bénéficient qu’au Capital, où les privatisations des entreprises rentables et des services publics, en résumé, on privatise les bénéfices et on socialise les pertes, il est plus nécessaire que jamais de globaliser la résistance, promouvoir des alternatives à la crise du Capital.
Dans le cadre de la Coordination syndicale euro-magrhébine , qui regroupe entres autres la CGT (Espagne), des syndicats autonomes algériens , la CNT (France), des secteurs en lutte du mouvement social marocain, il a été décidé de transformer le 16 mai 2009 en une journée de lutte contre le chômage, la précarité et l’exclusion sociale, en soutien et solidarité avec l’action de l’ANDCM, et en mémoire du combat de Moustafa.
C’est pourquoi nous appelons toutes les personnes impliquées dans la lutte contre le chômage, la précarité et l’exclusion sociale à participer ce 16 mai 2009 à la journée de lutte en mémoire de Moustafa, ainsi qu’à effectuer des actions et des rassemblements devant les ambassades et les consulats marocains, exigeant la reconnaissance légale de l’ANDCM et le châtiment des coupables de l’assassinat de Mustafa El Hamzaoui.
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