Tout d’abord, le travail, tel qu’il est bien connu, permet le progrès technique. Comme cette idée a été très largement diffusée au cours des décennies d’après-guerre, le progrès technique a cette vertu incroyable et paradoxale de nous permettre justement de nous libérer du travail. Autrement dit, les machines font le travail à notre place et nous pouvons bien évidemment ensuite passer notre temps à nous prélasser au soleil.
C’est pour cela d’ailleurs qu’aujourd’hui on constate qu’un être humain passe beaucoup moins de temps au travail que ses parents, tant à l’école que dans ses fonctions professionnelles.

Autre raison avancée, le travail permet à chaque être humain de s’émanciper de sa condition de sauvage barbare puisque de nos jours on apprend à lire à compter et écrire. Ce savoir si fondamental et utile lui permet en toute circonstance de se débrouiller seul. Ainsi, par exemple, perdu dans la nature au beau milieu de nulle part, ses connaissances précieuses, de mathématiques et de grammaire lui permettent de survivre seul pendant des mois car le savoir universel que nous apprenons tous à l’école rend chacun de nous plus intelligent dans ce genre de situation que ces sauvages barbares qu’étaient nos ancêtres.

Enfin, le travail est bien évidemment aujourd’hui compensé à sa juste valeur par le salaire, le chiffre d’affaires gagnés, les congés, la retraite…Effectivement, tous ces avantages sont tellement épanouissants qu’ils compensent largement le temps passé et le « stress » engendré - pour reprendre un mot de l’époque – dans nos fonctions respectives. Il est d’ailleurs bien connu que le rêve et le prestige de la Propriété valent mieux que celui de la Liberté.

Pour finir, juste pour rappel, le travail se définit comme l’acte par lequel chacun de nous se produit lui-même.
Evidemment chacun de nous se reconnaîtra dans cette définition du mot travail.

NE TRAVAILLEZ JAMAIS !