Son étymologie qui désigne un instrument de torture nous rappelle que le travail est associé à la souffrance et à la peine.
Paradoxalement, si l’on est forcé de lui reconnaître des bienfaits dans le confort de nos sociétés, sa production répond de moins en moins à nos besoins. Pourtant alors que le travail perd son sens, des campagnes de communication tentent de le magnifier voire à en faire la valeur suprême.
Les nouvelles méthodes de management inspirées des sciences humaines transforment l’homme en instrument de son labeur.
Aujourd’hui, « La souffrance au travail concerne 1/3 des femmes, 1/4 des hommes » et mène parfois au suicide, de même que « les problèmes de santé dans l’emploi touchent 1 million de personnes ».
Cette organisation du travail permet des taux de rentabilité phénoménaux qui vont dans la poche des actionnaires au détriment de la vie humaine et sociale, de la qualité de nos produits et de notre environnement.
La pression que représente ces changements s’accentue encore avec la crise financière sur fond de coopération syndicale.
Afin d’analyser ces questions, la librairie La Gryffe et L’Atelier des canulars vous invitent à la projection des deux derniers films de la trilogie de Jean-Robert Vialet « La mise à mort du travail » : « L’aliénation » et « La destruction ».
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