Rassemblement Bellecour, un mouvement hors sol ?

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Dans un précédent article j’ai pu écrire ce que je pensais des rassemblements place Bellecour qui ont commencé il y a maintenant plusieurs jours.
Depuis, quelques assemblées ont passé. Il semble que les ouvertures qui me paraissaient possibles se referment à vitesse grand V.

Pour commencer cela fait plusieurs jours maintenant que quelques centaines de personnes se réunissent et il me semble que j’assiste toujours à la même assemblée générale. Un peu comme le film « Un jour sans fin » de Harold Ramis.
On relit les manifestes des autres villes, incapable des les adopter une bonne fois pour toutes et de passer à autres chose.
Un certain nombre de curieux / curieuses viennent voir ce qu’il se passe, restent (pour les plus motivé-es) quelques heures puis repartent, sceptiques, pour ne pas forcément revenir le lendemain.
Difficile de faire prendre la mayonnaise quand on reste soi-même plus que mitigé quant à la pertinence non pas des Assemblées Populaires mais plus particulièrement de cette assemblée-là.
Jusqu’à maintenant aux personnes qui me demandaient si ça valait le coup d’aller sur cette grande place je répondais souvent :
"Je sais pas trop quoi en penser...
Y a des trucs intéressants, c’est long.
Va te faire ton avis en passant un soir"
Mon avis est en train de changer.
Plusieurs petites choses m’ont mis la puce à l’oreille.

Tout d’abord bien qu’il soit répété à loisir que tout le monde a le droit de parler, on voit clairement que déjà, en moins d’une semaine, des figures de leaders se font jour. La parole est finalement beaucoup squattée par quelques personnes.
Passons...

Je me demande aussi si les gens qui ont lancé ces premiers rendez-vous ont d’autres choses à proposer que leur salive. Je m’explique.
Il a été dit depuis le début qu’il fallait étendre le rassemblement. Or il a fallu attendre trois à quatre jours pour sortir un tract (en très faible quantité) siglé « réelle démocratie » [1] avec une adresse internet qui ne fonctionnait pas jeudi, http://lyon.reelledemocratie.com (mise à jour, cette adresse fonctionne vendredi matin).
Et au passage qui est derrière le site reelledemocratie.com ?
Qu’entendent-t’illes par « réelle démocratie » ?
On parle de démocratie directe ?
De démocratie représentative
De démocratie à la proportionnelle ?
Pour une Assemblée qui se veut autonome ne pas être capable d’écrire un tract émanant de cette assemblée pour appeler à un rendez-vous c’est un peu léger, non ?

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Et puis il y a une sorte de naïveté envers les autorités (qu’elles soient par exemple policières, journalistiques,...) qui finit par être vraiment agaçante. Ont-illes entendu parlé des journées d’octobre sur la même place ?
N’ont-illes jamais participé à un mouvement de contestation traîné dans la boue par quelques journaleux-ses peu scrupuleux-ses ?
Se soucier de notre « respectabilité », jouer selon leurs règles est à mon sens une grosse erreur.

Pour enfoncer le clou je n’ai pas encore trouvé de mailing-list, ni de chaines téléphoniques. Il y a très peu d’articles de ce mouvement à Lyon sur Rebellyon.info ni même un site internet local donc contrôlable par l’Assemblée qui référence les CR de celle-ci. Même les lycéens savent faire ça en quelques jours !

Ce qui est certain c’est que pour le moment cette Assemblée n’a pas réussi à agréger grand monde.
Ce mouvement me fait l’effet d’un mouvement hors sol. Il n’a pas (encore ?) réussi la jonction avec les nombreuses facettes déjà existantes de la lutte pour un autre monde.
Au vu des résultats il est probable que Facebook et twitter ne suffisent pas pour organiser une révolution. Ce sont juste des caisses de résonance.
Sans organisation humaine, à la base, sans un réseau constitué, sans un catalyseur, sans un souffle, une révolte ne prend pas.
Cessons de nous indigner, prenons acte et agissons.

Se pose alors peut-être une question de fond. Qu’elle est le but de ces assemblées ?
Si le but est vraiment de s’attaquer aux puissants alors il va falloir autre chose que de « simples » prises de parole (même si c’est très important de conserver des temps pour ça). Pourquoi ne pas lancer des actions avant ou après chaque AG ? Pourquoi ne pas commencer maintenant à s’attaquer aux pouvoirs ?
Si le but c’est de la thérapie de groupe, alors c’est très bien comme ça.

Reste cette fin de semaine et a priori une jonction possible avec la manif antiraciste de la Guillotière [2]. Espérons que ce soit pour l’Assemblée de Bellecour l’occasion de ne pas se marginaliser.

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Notes

[1pas voté en AG à ma connaissance

[2A confirmer

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  • Le 1er juin 2011 à 11:07, par Viatique

    Une chose est bien, c’est que l’on ne retrouve pas les mêmes têtes que d’habitude.
    Mais en même temps ... nous pouvons justement nous demander pourquoi les personnes les plus présentes dans les mouvements habituellement, ne sont pas là aujourd’hui ???
    Certains ont dit pendant les rassemblements que c’était (entre autre) parce qu’ils n’avaient pas lancé le mouvement dès le départ ...
    ça porte à réflexion ...

  • Le 27 mai 2011 à 23:51, par sophia

    En plus de l’article, je lis en commentaire :

    "Je pense qu’actuellement la « greffe » n’a pas prise. Il existe tout un tas de collectifs, groupes, individu-es qui luttent depuis des années. Il ne s’agit pas de dire qu’illes savent mieux faire que les autres, ni que leur parole est plus légitime mais il existe déjà un paquet d’expériences autogestionnaire que ce soit dans les squats, les camps no border, les contre sommets, le woofing, etc... L’assemblée pourrait s’en inspirer non ?"

    En effet, l’assemblée pourrait s’en inspirer.
    Mais il semble que les militant.e.s ont fui, parce que lorsque les mots "capitalisme" ou "travailleur" sont écrits dans un projet de tract, ça ne plait pas aux "hippies" présent.e.s qui trouvent que ça fait "communiste"... donc les "communistes" ont fui, parce que c’est compliqué, de tenter de convaincre d’autres qu’eux.elles mêmes ? De devoir débattre avec des gens qui pensent différemment d’eux.elles ? De sortir de l’entre soi ? Du ghetto (oui j’y vais fort, je sais, mais c’est fait exprès) ?
    Si vous (nous) voulez(ons) qu’ils.elles s’inspirent des expériences du passé, eh bien il faut commencer, peut-être, par venir les leur présenter, et si elles les intéressent, ils.elles s’en inspireront ! Sinon, ils.elles les critiqueront, et peut-être leurs critiques de "bleus des mouvements sociaux" nous apporteront (ah oui, pardon, nous on est des pros, nous on sait : on a le bon vocabulaire, les bons codes vestimentaires, la bonne vision du monde, la même depuis des siècles et même on serait des fossiles que ça serait pas étonnant).

    Moi je trouve aussi que c’est laborieux, cafouilleux et tout... mais en même temps, au moins, vivant, pas comme nos différentes langues de bois habituelles, pas comme nos ressassements de 1936 ou 1917 (selon les affinités) autour du énième verre de bière un samedi soir at home. Ca tatonne, ça veut une "démocratie réelle", ça ne veut pas la révolution avec les têtes coupées à la grand-papa... c’est en train de construire du nouveau, et on est à côté de ce nouveau, on ne le comprend pas. Nouveau qui m’agace moi aussi, parce que les mots "développement durable", "patchamama et notre mère la Terre" me font beurk ... mais en les observant discuter avec entre eux.elles, je crois que ces gens ont pris sur leur route les mots qu’ils.elles ont trouvé. Je crois qu’on a à leur apprendre à être "contre", à "se battre" (ils.elles ont commencé, lundi soir, leur apprentissage, en trouvant leur évacuation par les CRS "violente" - je leur ai dit que par rapport aux "normes" en vigueur, elle était au contraire très "soft"... ils.elles ont même eu les sommations avant que les robocops les tirent qui par les cheveux, qui par le pied, sans même sortir les matraques apparemment ...). Et ils.elles ont à nous apprendre à être "pour", parce que là désolée, mais hormis leur réciter tonton bakounine ou tonton marx, on propose quoi pour demain, concrètement ? Même la CFDT des années 70 était plus concrète que nous (oui, je sais, c’était un piège à moutons noirs, mais voilà, quoi).
    Intéressant aussi, l’air de rien ... ben depuis une semaine maintenant, la place bellecour est redevenue ce qu’on aurait voulu qu’elle puisse être pour nous en octobre : un espace appropriable par nous, où on puisse discuter et tenir AG si on veut.
    Lundi, quand le commissaire en civil s’est incrusté pour souffler dans les coulisses de la réunion qu’ils allaient nous virer à 22h30, c’est moi qui ait dit au micro qu’il fallait que nos réunions soient respectées ... je n’ai pas fait exprès, c’était un coup de sang. Bon, eh bien il nous observait d’un air mi-intrigué, mi-soulagé de s’être sorti de la mêlée qu’il avait lui même provoqué autour de lui grâce à mon "recadrage" au micro (lorsque j’ai demandé le respect pour nos réunions, applaudissements unanimes, qui tranchaient avec l’inconsistance, l’apathie, je ne sais comment dire, du reste de cette soirée, au niveau de l’ambiance... mais ces gens ne savent pas ce qui s’est passé en octobre, disent les militant.e.s aguerri.e.s ? Et que savez vous d’eux.elles, vous ?).
    Depuis, un "compromis" s’est fait ... tant qu’on ne monte pas de tentes, la police fait acte de présence pour "le cas où il y ait trouble à l’ordre public". J’ai l’impression qu’eux mêmes ne comprennent pas bien comment prendre ce "rassemblement hors sol"... (heureusement, lol, il y aura les consignes du préfet à appliquer). J’ai vu un flic municipal d’abord nous menacer de "revenir nous gazer", puis devant les "on peut aussi baisser en pression et discuter", nous expliquer, bougon, "je travaille, moi", et "mettez vous à ma place, vous arrivez à cent sur nous" - "bah oui, mais durant l’automne, un certain nombre de vos collègues ont oeuvré à créer une appréhension de toute relation de proximité envers vous... on n’est pas obligé.e.s de faire un remake, hmm ?"
    Bref, de fait, on dirait une police revenue à un mode relationnel "normal" (ils nous matraqueront quand on leur dira, mais pas avant). Avant le matraquage, nous avons donc un peu de temps... durant lequel même les CRS, s’ennuyant, viennent faire des tours, de plus en plus proches, et, poussés par la curiosité, tentent d’écouter aux portes de l’AG.

    Voilà, c’est sûr que c’est pas très palpitant, pas de gaz, ni de guerrilla urbaine, ni d’actions dures.
    Juste une reprise réussie de l’espace public, depuis une semaine, avec une approche originale, qui déroute même la maréchaussée en attendant les ordres de matraquer.
    Les militant.e.s aguerri.e.s, eux.elles, n’en ont pas été capables à ce jour, à ma connaissance. Peut-être parce qu’on a perdu tout sens de la progressivité : ne pas partir tout de suite sur des actions de choc, ne pas tout de suite monter des tentes ... mais faire évoluer les choses, lentement, et puis détendre l’atmosphère, un peu.

    Et apprendre à discuter avec d’autres que soi-même, ce qui est, j’en conviens, difficile et pénible (oui, moi aussi, ils m’agacent, ces gens qui sont si loin de mes approches en termes de "lutte des classes", "capitalisme", et etc... mais je suis capable de leur reconnaître aussi ce qu’ils sont en train d’apporter avec un talent agaçant).

  • Le 27 mai 2011 à 20:50, par mateo

    moi perso sa me parait un peu tot pour pouvoir juger, ces gens sont dehors et c’est déja une belle chose, je ne rejoint pas cette article (pour une fois !), ensuite un mouvement sa ne démarre pas comme ça, le fait qu’il soit apolitique a première vue peut faire en sorte qu’il soit aimé de beaucoup plus de gens que prévu, le fait qu’il n’y est ni syndicat ni partis(même si beaucoup avons une orientation politique) peut aider vraiment a ce que beaucoup ce rendent compte qu’on est réellement tous dans la même merde, et ils pourront aussi ciblé de la faute a qui, c’est pas comme les restos rapides il faut du temps et de la pacience avant de vraiment voire démarrer quelque chose(ou peut être pas aussi), bref, ne jugeons personne et nous verrons bien si ce mouvement prend ou meurre, pour certains on en sera ni au premier ni au dernier et pour d’autres sa leur donnera plus de conviccions pour le prochain, personnellement je suis optimiste. salut a tous !

  • Le 27 mai 2011 à 18:06

    @ bob
    "Bref je me fais vio­lence pour essayer de rester ouvert et objec­tif et ne pas com­men­cer à pouf­fer, sur de mon expé­rience poli­ti­que, confit de mes cer­ti­tu­des poli­ti­ques et orga­ni­sa­tion­nel­les."

    Mais Bob c’est du second degré, de l’autocritique justement de ce que tu appel des "militants aguerris"

    « Ici, l’auteur ce définit comme étant un »militant aguerri« qui »se fait violence« pour ne pas »pouffer« . OK, je rejoint, à la limite. Mais l’article ici fait clairement écho à l’article précédent. Tu comprends ce qui est carrément chiant ? C’est pourquoi vouloir débarqué et dire ce que la majorité des gens pensent du mouvement, et le constat est presque sans appel.

    Je ne crois pas avoir jamais dit ou écris comment les gens pensent...

    Seule »légitimité« de cette affirmation : le fait d’être »militant aguerri", c’est pas dit, mais on le lit entre les lignes.

    Bien, on peut lire ce qu’on veut entre les lignes.
    Cependant, même si tu ne la pas perçu, je suis pourtant plutôt bien veillant à priori quant à ce début de rassemblement. C’est justement parce que ces rassemblements me paraissent potentiellement intéressant en tant que force de changement que je prend du temps à venir à ces assemblées et même à écrire en rentrant chez moi ;)

    Je pense qu’actuellement la "greffe" n’a pas prise. Il existe tout un tas de collectifs, groupes, individu-es qui luttent depuis des années. Il ne s’agit pas de dire qu’illes savent mieux faire que les autres, ni que leur parole est plus légitime mais il existe déjà un paquet d’expériences autogestionnaire que ce soit dans les squats, les camps no border, les contre sommets, le woofing, etc... L’assemblée pourrait s’en inspirer non ?

    Quand des gens qui ont déjà à fait un paquet de ces expériences de luttes et d’auto-organisation ont du mal à "sentir" le truc, à franchir le pas pour s’investir c’est bien qu’il y a peut être quelques chose qui cloche, non ?
    C’était le but de mes articles.
    Que les militant-es ne jettent pas le bébé avec l’eau du bain, et que l’Assemblée ne parte pas de zéro vu que c’est quand même ps la première AG à se tenir à Lyon. :)
    Sinon quid de réelle démocratie ? On ne sait pas qui c’est. Pour des assemblée "no logo" comme ça pu être dit ailleurs c’est une petite contradiction. (le fait que ce soit d’ailleurs no logo est un des trucs les plus intéressants de cette Assemblée)
    Quid des questions de fond que je pose ?

    Il faut pouvoir supporter un peu de critique pour avancer. Mais peut être que tout va bien et que je suis juste aigrie.

  • Le 27 mai 2011 à 18:02, par Valeurs

    A 3 minutes en métro de la Place Bellecourt, 20 minutes à pieds,
    Je vous invite à suivre LUNDI 30 mai 2011 à 14h, le procès d’un des vôtres qui dénonce les abus de nos hommes de pouvoir depuis plus de 10 ans. OU ?
    au TRIBUNAL CORRECTIONNEL de LYON, 67 rue Servian, 13e chambre correctionnelle. (voir www.trafic-justice.com/ et « la même justice pour tous »)
    Vous y constaterez Le vrai visage de la justice actuelle de notre pays.
    Vous y observerez le cœur de cette institution et au service de qui elle obéit. Jeunes de la Place Bellecourt voilà ce que nous vous léguons. Il vous appartient de vous y rendre si vous voulez vraiment savoir ce que sont les choses afin de décider de ce vous voulez changer pas votre action. Il faut savoir pour agir et reconstruire

  • Le 27 mai 2011 à 15:56, par Bob

    @ Lut’ : Précédent article : "Il y a un coté non « pro­fes­sion­nel » de l’assem­blée qui risque de déran­ger pas mal de mili­tant-es actif-ves depuis long­temps.
    A ces gens là je leur dis :
    Rappelez vous com­ment vous étiez vous même lors de votre pre­mier enga­ge­ment poli­ti­que ! Naïf, enthou­siaste, pro­ba­ble­ment modéré.
    Combien de mili­tant-es radi­caux-cales ont com­mencé leur enga­ge­ment chez les Jeunes Vert, avec Ras l’Front ou encore avec un syn­di­cat lycéen avant de déve­lop­per une appro­che plus cri­ti­que et radi­cale de notre société ?
    Bref je me fais vio­lence pour essayer de rester ouvert et objec­tif et ne pas com­men­cer à pouf­fer, sur de mon expé­rience poli­ti­que, confit de mes cer­ti­tu­des poli­ti­ques et orga­ni­sa­tion­nel­les."

    Ici, l’auteur ce définit comme étant un "militant aguerri" qui "se fait violence" pour ne pas "pouffer". OK, je rejoint, à la limite. Mais l’article ici fait clairement écho à l’article précédent. Tu comprends ce qui est carrément chiant ? C’est pourquoi vouloir débarqué et dire ce que la majorité des gens pensent du mouvement, et le constat est presque sans appel. Seule "légitimité" de cette affirmation : le fait d’être "militant aguerri", c’est pas dit, mais on le lit entre les lignes.

    Ensuite, on a ici un bel exemple de focalisation : les médias. Jeudi, il n’en a pas été question pendant bien longtemps. Et ce n’est pas l’avis de tous le monde de vouloir ce plier aux médias. Et après tout, vu tout ce qu’il reste à faire, qu’il y ait un référent médias, ça fait quoi ? si un gars en envie de se plier en quatre pour communiqué avec l’incommunicable (car je suis d’accord avec toi sur ce point) ; qu’il le fasse ! c’est pas ça qui va nous empêché d’agir. Âpres, si tu dis par là "ça nous empêche de faire de "vraies actions" comme faire des blocages, de la révolte "musclée" style grece, je t’arrête tout de suite : c’est pas l’image qu’on apporte aux médias qui va empêcher celà si ça doit ce faire. je pence qu’on serait étonné de voir qui ferait quoi si le mouvement prenait de l’ampleur. En tout cas, personne ne peut le dire de manière aussi sure.

    Et puis il faut savoir quoi faire, avec le peux qu’on est. Un blocage, ne serai-ce de la fnac ou du Mc Do, on tiendra maxi 3 heures, et on peut être sur de voir le mouvement coulé comme une pierre après. Il y aura des arrestations, et on passera plus d’énergie à défendre les copains en taule que de continuer le mouvement. On est pas assez pour ce genre d’action. Comme dit Tryph, ça prends du temps, et ceux qui veulent partir devant devront attendre les autres.

    Pour Lyon 2, je veux bien te croire, et je peut te dire que ça a bien changé depuis.

    Il reste la question de ne pas pouvoir lancé de débat... chose qui reste relative. La encore, il faut voir la logique qui est appliquée. Justement, pour évité de piétiné et réussir à produire quelque chose, l’ag s’organise sur des temps de débat tres court (qui existent), et laisse la part belle aux groupes de travail et aux votes de propositions. Il est difficile à mon avis de trouvé un point d’équilibre là dessus. Parce que les débat à n’en plus finir "rince" littéralement toute l’ag. Sans compté les débat disons, pour reprendre une expression geek qui me parait pertinente en ag : "les trolls" ou débat à trolls, qui ne mènent à rien sinon à un soulage général.

    Il ne faut pas oublier aussi que si on veut des modérateurs différents chaque jour, il est pas étonnant de voir le rythme mal soutenu et les prises de paroles parfois mal relayées, c’est pas évident de tenir un débat en temps que modérateur quand on ne la jamais fait. Et je ne dis pas non plus qu’il faut toujours les mêmes. Or, on voit vite que ceux qui gèrent les tours de paroles et la répartition du temps détermine bien 40 % de la dynamique d’ensemble. (le reste étant, bien sur, ceux qui prennent la parole) Et donc si les décisions avancent ou non.
    C’est un peut poussé mémé dans les orties de vouloir une efficacité à toute épreuve au bout de 5 jours. Surtout que rien que le système de signes pendant le débat est super efficace si il est respecté, chose que je n’avais pas vue avant. (je ne dit pas que ça n’existait pas avant, bien sur.)
    En tout cas, celui qui disait "je n’ais jamais vu un mouvement aussi désorganisé", je reste septique. Ca ressemblait surtout à de la mauvaise foi.

    Les groupes de travails sont quand a eux efficaces, on a réussi à avancé de manière significative, du moins dans mon groupe. Après, la répartition des taches devient de la confiance : si le mec qui fait le site web ne communique pas l’adresse... c’est comme dans toute autogestion. par exemple les listes existent et le site aussi : lyon.reelledemocratie.com qui est quand meme bien fait. Une liste de diffusion, tout ça est noté sur des panneaux.

  • Le 27 mai 2011 à 13:43, par mem

    Mais quand comprendrons nous (oui oui, moi aussi je rêve) que l’écrasante majorité des français NE VEUT PAS CHANGER les choses !
    Des soulèvements/rassemblements tels que ceux qui se produisent plus au sud ne sont possible que quand les gens commencent vraiment à « crever de faim ».
    Mais ne soyez pas jaloux pour autant, ça arrive... Patience !-/

    d’ici là, continuez(ons) à préparer l’après !-)

  • Le 27 mai 2011 à 12:45, par Lut’

    @Bob : Qui te parle de militant aguerri dans ce texte ? la question n’est pas celle-là. Une personne participant aux assemblées place bellecour en fait un constat critique sur la pratique qui s’y met en place, quel rapport avec les militants aguerris ?

    Quelles réponses sur le fond des critiques qui sont faites ici ?Moi perso j’ai participé plusieurs soirée à ce qui se passe à Bellecour et je trouve l’analyse ci-dessus assez proche de ce que j’ai pu ressentir à ces moments là. Et pas moyen d’en parler en plénière puisqu’il s’agit immédiatement d’un « débat » qui n’a pas lieu d’être, y’a de quoi être un poil blasé, non ?

    Après ta critique sur les mouvements, ok, mais regarde d’un peu plus prêt avant de clasher : « En tout cas, ne me parlez pas des militants de Lyon 2, ou le mouvement n’a jamais été capable de faire le dixième de ce qui c’est passé à Bellecour. » désolé je ne suis pas d’accord avec toi. Je n’ai pas suivi les derniers mouvements mais je me rappel du CPE, des initiatives d’UMR autogéré ou de groupes de projections-débats à l’époque, des cours-débat ouvert avec des profs, qui me paraissaient pousser la réflexion et la parole bien plus loin que ce que je voit à bellecour.

    @Tryph : Quant à des mouvements « fermés » va faire un tour dans les lieux autogérés lyonnais, discuter bouquin à la gryphe, débattre à la plume, partager un repas autogéré à l’Atelier, etc Ces lieux sont ouverts, les groupes/collectifs qui les gèrent aussi et on y croise des gens de bien d’horizons différents. La Cortège CNT te parait inintégrable en manif ? Quid du taff de fond effectué toute l’année pour la défense des salariés, quid des AG de travailleurs ouvertes à tous en Octobre dernier, AGs annoncés ici où se retrouvait travailleurs, étudiants, etc syndiqués ou non. Les manifs unitaires sont loin d’être ce que je trouve de plus réjouissant dans la lutte, moi non plus je n’aime pas les grandes messes syndicales, mais l’essentiel du taff des militants n’est pas là, l’essentiel de la lutte non plus ! L’essentiel c’était les AGs, les blocages, les discussions ouvertes sur les piquets de grèves, etc.

    Moi perso je perçois surtout l’inertie des AG place Bellecour, et ça me motive pas à y revenir. Passer plus de temps a savoir comment être respectable (ça veut dire quoi ?) auprès des médias (pour leur dire quoi ?) plutôt que parler du fond, d’actions, d’idée pour faire changer cette société de m*****, ça me fatigue, et je ne suis plus étudiant avec plein de temps libre alors oui, si ça continue dans ce sens je pense que j’irais faire autre chose.

  • Le 27 mai 2011 à 12:24, par Bob

    Le mythe du « militant aguerri », écarté d’un revers de main et qui revient toujours en force... Alors je pose la question : on critique l’apparition de leader, puis on compare volontiers ce mouvement avec ceux « rodés » par des « militants aguerris »... L’élitisme militant ? « laissez les gars, vous faites mal, moi je sais... » c’est tout ce que j’entends dans ce genre d’articles... Résultat : une destruction à distance, via Rebellyon d’un mouvement qui tente (laborieusement ou non) de prendre pied. Ha, c’est facile contre des « débutants »... Et alors, ou sont ceux qui ont vécu le « merdier » ? Ou sont les « vrais militants ? »
    Et aussi : qui sont-ils ? on est « militant aguerri » quand on a fait un quota de GAV ? Quand on a fait un nombre minimum de kilomètres avec une banderole, quand on connait par cœur au moins 30 slogans ? Ou on est militant aguerri au sens ou on fait des choses qui nous tiennent à cœur depuis longtemps, simplement, et dans ce cas on essaye de participé comme les autres ? Et pourquoi ne viennent ils pas ? C’est si nul que ça ?

    En tout cas, ne me parlez pas des militants de Lyon 2, ou le mouvement n’a jamais été capable de faire le dixième de ce qui c’est passé à Bellecour. Ou il était impossible de se tenir aux décisions des AG, ou les « bloqueurs » se barraient à 1h du math, laissant 10personnes et le basar à la merci de l’administration et éventuellement des flics, ou il a été impossible de s’entendre pour créer une vrai cellule d’action militante, ou les groupes de travail était simplement impossibles à faire, ou les leaders étaient auto-déclarés des le début. Pourtant, on était beaucoup plus nombreux, et le contexte était là : simple et rassembleur !

    Moi, j’ai jamais vu un « vrai » mouvement, avec des idées de fond et de la réflexion, et pas uniquement un mouvement se réduit a la seule préoccupation des affrontements avec les flics. Dites moi que sa existe, dites moi que c’est aussi « ouvert » (perso je suis resté un soir complet et ça c’est tres bien passé, je ne connaissait pourtant personne.), et dites moi que les « militants aguerris » ne sont pas de vieux sages de guerre donnant conseils indiscutables au pauvres cons de gens comme moi qui tente simplement de faire quelque chose.

    Nous faisons peut être de la merde, en attendant si tous regardent le mouvement de l’extérieur, on est pas sorti du sable. Que je sache, ce genre de mouvement reste quand même le reflet d’une volonté et reste suffisamment ouvert pour faire des propositions sans passé pour dieu le père.

    Un peut de positivisme, merde !

  • Le 27 mai 2011 à 12:07, par Tryph

    les gens sont lassés, au bout de 4 jours ils trouvent que ça n’avance pas assez vite. ils auraient sans doute voulu créer un monde en 7 jours...? moi je leur dit : arrêtez de lire la bible...

    ce qui m’a incité à participer, c’est cette phrase : « pas de drapeau, pas d’étiquette »
    auquel j’ai pu voir se rajouter « pas de leader » pendant les différentes AG.

    beaucoup croient qu’on rejette « l’UMPS »... ils sont bien loin du compte à mon avis et n’ont rien compris. à moins que ça ne soit moi...
    je rejette personnellement le principe même de parti politique, même minoritaire. les partis sont des moules dont on se doit de prendre la forme quand on y adhère, pareil pour les syndicats.
    je ne veux pas de drapeau, pas de logo, pas de slogan, pas de ligne directrice à laquelle ma pensée doive se conformer sous peine d’être mal vu par le « mouvement ».

    et jusqu’à aujourd’hui que m’ont proposé les diverses manifestation et mouvements auxquels j’ai pu participer ?
    - des slogans bidons qui sont les mêmes depuis des (dizaines d’) années et qui ne disent rien. le slogan c’est publicitaire, c’est une accroche pour appâter, c’est une technique commerciale et c’est pas digne d’une vraie contestation contre notre société actuelle. un slogan c’est pratique, quelqu’un l’a pensé pour nous et c’est facile à retenir... ça a forcément du succès, mais ça sert surtout à donner aux gens l’impression de dire quelque chose. ça sert à être hurlé en groupe pour faire bien du bruit et éventuellement noyer au passage le discours peut un peu différent.
    - des drapeaux par centaines qui se regroupent entre drapeaux de la même couleur et du même logo ,avec des gens en général qui partagent tous le même « code vestimentaire », et qui regardent parfois en chien de faïence les drapeaux d’autres couleurs. les drapeaux, c’est bien ça permet d’être visible et puis surtout ça permet de se reconnaitre facilement et surtout de pas se mélanger aux autres. suffit de regarder les manifs unitaires (belle blague), on n’y parle jamais d’UN cortège, mais DES cortèges NPA, PS, CNT, CFDT, CGT, etc... tous bien présents, mais tous bien rassemblés en groupes quasi étanches et surtout bien séparés par un vide pour que les photos de la banderoles de tête soient réussies.

    voila 2 choses qui m’irritent dans les mouvements « habituels » auxquels je participe pourtant. 2 choses que je n’ai pas encore vu place Bellecour.
    à Bellecour, j’ai pu prendre la parole, j’ai écouté des gars avec qui j’étais d’accord être contredits par le gars suivant avec lequel je suis aussi d’accord en fin de compte.
    ça c’est un concept qu’il est peut être difficile d’assimiler pour certain, mais on ne va pas a Bellecour avec un avis tranché et un programme. on y va pour se faire un avis ou affiner celui qu’on a déjà. on y va pour construire, pas pour poursuivre l’oeuvre de qui que ce soit.
    ça vous parait futile, ça me parait salutaire et très rafraichissant.
    alors on manque très certainement d’exprérience et on n’avance pas vite, personne ne nie ça, y compris sur place. mais c’est ce manque d’expérience qui fait la richesse de ce mouvement : aucun automatisme, aucune tradition, rien d’établi et tout à faire.

    voila... coup de gueule peut être un peu agressif. mais je commence à en avoir marre des gens qui prennent ce mouvement de haut.
    si vous avez des conseils à prodiguer à ce mouvement, vous pouvez venir sur place et les exprimer directement dans le micro.

  • Le 27 mai 2011 à 11:00, par esperance

    Amis et Camarades,

    J’ai assisté plusieurs jours au rassemblement de la place Bellecour. Et je suis personnellement assez d’accord avec cet article.
    L’exercice est très compliqué, il ne faut donc pas tomber dans une critique destructive. Chaque personne présente sur cette place à sa vision et ses problématiques et si chacun les expriment je pense que l’on va vite tourner en rond et essouffler le mouvement.

    Je pense qu’il faut trouver 4 ou 5 revendications communes afin de ne pas brouiller le message . Il y des points à mon sens qui seraient fédérateur ( fermeture des paradis fiscaux, suppression de la dette etc...).
    Tous le monde doit être représenté dans ce mouvement. (le salarié, le chomeur, le père de famille, l’élève, le prof, le medecin , l’exclu etc etc...) TOUS LE MONDE !!!!
    Il faudrait également apporter de la joie à ce mouvement pour le faire gagner en densité.

    Nous avons tous envie que le mouvement prenne. Ecoutons les critiques de chacun, non pas pour se sentir remis en cause, mais construire peut être un peu différemment pour que le plus grand nombre s’y retrouve.

    Amitiés militantes

  • Le 27 mai 2011 à 10:57, par anon

    C’est normal que ça mette un peu de temps à démarrer. Mais au moins ça a le mérite de donner la parole à qui veut.
    Après niveau organisation c’est pas facile mais en même temps beaucoup de militants « plus aguerris » de Lyon ne sont jamais passés sur la place et pourraient apporter un vrai plus en expliquant leur combat et/ou rejoindre cette lutte. Et il faut avouer que c’est quand même une victoire de rassembler 200 personnes non militantes tous les soirs après leur boulot sur la place, des personnes qui se disent près à camper et qui s’investissent et reprennent leur vie en main .
    Ce n’est pas parce que ce mouvement est né de fb ou twitter qu’il faut l’ignorer, bien au contraire.
    ON VEUT TOUS LA FIN DU CAPITALISME ALORS STOP AUX CLASH ET ORGANISONS NOUS !

  • Le 27 mai 2011 à 10:47, par un participant

    Contrairement aux messages précédents je trouve l’avis ci-dessus encore trop gentil. J’étais là lundi, mercredi et jeudi soir, et je suis de plus en plus blasé par cette pseudo-assemblée générale qui n’avance sur rien, et qui, à force d’inaction, va finir par se réduire à peau de chagrin (déjà jeudi bcp moins de monde présent).

    Cette recherche d’un consens systématique empêche tout débat, toute contradiction, etc et empêche surtout d’établir un projet commun, ou des actions communes. Quel projet ? quel commun ? (apolitisme quand tu nous tiens)

    On ne débat pas politique en assemblée plénière, alors quand ?

    Le pire c’est que le même problème se pose en Espagne (Des voix critiques s’élèvent en Espagne sur le Mouvement Démocracia Ya Real) de façon quelque peu différente.

    Cinq jours pour produire un texte qui ne dit rien et qui fait 6 lignes, vous trouvez pas ça un poil abusé ? Quand est-ce qu’on parle politique, vraiment, qu’on se demande comment faire bouger les lignes d’un monde injuste ? quand est-ce qu’on mène des actions pour reprendre nos vies en main ? Là pour l’instant ce qui s’y fait n’as pas plus de conséquence sur la société qu’une fête d’étudiant.

    Combien de personnes, venu par curiosité ou réelle volonté politique, sont-elle passé sur la place et, au vu des discours vides, repartis aussi sec ? Je ne comptes plus le nombre de tête que j’ai vu agir ainsi et ne pas revenir sur la place ...

  • Le 27 mai 2011 à 09:40, par Lucie

    Bonjour

    Merci pour cet article. Je suis militante depuis de nombreuses années et c’est vrai que l’info a quand même mis du temps à me parvenir. Donc sans doute un souci avec les outils de communication pour les personnes qui ont lancé ce regroupement. Mais il faut du temps pour que les choses se mettent en place.
    Pour avoir vécu en 2003 l’occupation de l’Opéra de Lyon par les intermittents, j’ai pu constater qu’il y a souvent au démarrage une « mollesse » des AG... parce qu’on apprend à fonctionner. La démocratie directe est dure à tenir et mettre en place parce qu’on n’est pas « habitués ». Mais j’ai pu aussi voir à quel point au bout de quelques jours, le fait d’avoir des espaces de reflexions communs, d’avancer ensemble dans un même lieu, cela permettait progressivement de s’organiser, d’avoir des assemblées de plus en plus « efficaces » parce que renseignées. Même si cela est éprouvant et long parce qu’il faut tenir compte des opinions de chacun et des fonctionnements de chacun.
    Dans une société qui fonctionne sur le rejet de l’Autre, mettre en place un espace de décision qui s’enrichit sans peur de l’Autre cela se fait lentement, cela s’apprend...et cela ne peut se construire qu’avec beaucoup d’Autres, qu’en étant très nombreux,informés, motivés, prenant part réellement... cela évite les écueils des petits chefs, et cela nourri de nombreux groupes de reflexion de la foule des vécus, des histoires.
    En bref cela me rappelle beaucoup de choses... de bonnes choses au final. J’espère que ce mouvement durera suffisamment pour se développer et s’enrichir.
    En 2003 nous avons perdu notre combat, mais cela a donné naissance à un groupe vigilant, libre et organisé, qui existe toujours. Notre principal défaut me semble-t-il a été de ne pas parvenir à réellement nous ouvrir sur le monde, d’être restés corporationnistes...on apprend de ses erreurs.

    Lucie

  • Le 27 mai 2011 à 02:19, par EmiSaire

    Déjà toi tu écris, donc on te lit depuis l’étranger, merci ! Je ne sais pas si le contexte français est propice à l’éveil mais ce que tu fais aujourd’hui place bellecour visibilise cette prise de conscience et ce désir de changement. Et même si ça parait inutile, je pense vraiment que ça ne l’est pas du tout ! Ca va prendre du temps, même chez nous en Espagne ça va prendre du temps... mais c’est pas grave. Invitez les passants à vous rejoindre et prenez la parole aux leaders, ils doivent partager et devenir humbles (avec la culture française du culte de la personnalité, je sais, c’est dur). Ces rassemblements doivent être de nouveau centre de parole. Vous ne renverserez pas la France demain, mais chaque personne que vous sensibiliser c’est important. C’est une attitude qu’il faut que vous véhiculiez... évidemment c’est facile de parler depuis l’Espagne où c’est à moitié gagné. En fait c’est déjà gagné parce que c’est une vague d’espoir -et le gouvernement va devoir céder-, et sans espoir rien n’est possible ! Soyez optimistes ! C’est peut être le combat d’une vie mais il faut le mener ! Si vos assemblée ne marchent pas, changer de stratégies : en France, illes kiffent la bouffe : repas libre une fois par jour, ou tous les deux jours, ou plus (c’est une proposition) ...la première action à lyon, c’est de reprendre un bout d’espace public et que vous y preniez du plaisir !!! courage !!!

  • Le 26 mai 2011 à 23:59, par rêveur

    Je suis consterné par cet article ! Pourquoi ce scepticisme qui suinte la suffisance du routard militant ? Donnez-nous plutôt chaleur, optimisme et désir de faire ensemble que diable !

    La construction jour après jour me paraît très positive pour ce que j’en vois. IL FAUT JUSTE DE LA PERSÉVÉRANCE !!

    A l’AG de ce soir, j’ai trouvé les commissions motivées et studieuses. Des choses fort concrètes et pertinentes émergent.

    Les choses avancent. Il s’agit d’y croire et d’apporter sa contribution sur place au lieu de râler !!!!!!

    NB : la jonction avec la manif anti-raciste se fera.

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