Ce jeudi soir, plus de 200 personnes se sont réunies à l’appel de différentes organisations de jeunesse place Guichard (3e). Elles entendaient « exprimer [leur] solidarité avec les familles des victimes, et exiger vérité et justice pour toutes les victimes de violences policières ». C’était le troisième rassemblement depuis le viol de Théo par des policiers le 2 février.
La préfecture avait, comme toujours à Lyon, vu les choses en grand. Un dispositif policier démesuré composé d’une dizaine de véhicules (principalement des minibus) devait largement fournir un ratio d’un policier pour 6 manifestant·e·s. La majorité des policiers se trouvaient dans les rues adjacentes et seule une équipe de baqueux et le SDIG [1] se sont posés aux abords du rassemblement.
On peut noter, fait cocasse, la présence d’un important service d’ordre mis en place par les organisations. Les prises de paroles des organisateurs se sont succédées dans l’amphithéâtre de la place redécorée de banderoles par d’autres manifestant·e·s. Le rassemblement aura duré deux heures, alternant entre slogans, discours et discussions. Certain·e·s ont à un moment parlé de marcher mais l’idée a été avortée. Le rassemblement s’est dispersé lentement.
Nouvelle manifestation ce vendredi contre les violences policières.
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