Ambiance université d’été toute la journée dans la cour du centre de la résistance : A l’initiative d’étudiant-E-s de Science po avec le soutien de la caisse de solidarité, plusieurs personnes ont participé à la matraque te tracasse : débats et discussions sur la société sécuritaire : Le traitement médiatique des révoltes de novembre 2005, le rôle et l’histoire de la police dans l’état, présentation de l’outil caisse de solidarité, échange autour du soutien qu’on peut apporter aux embastilléEs avec l’association faites la lumière sur les morts en détention, retour sur l’affaire Tarnac et sur les lois anti terroristes avec le comité lyonnais de soutien aux inculpés...
Entre deux discussions les particpantEs tapent un foot dans la cour, mangent les diverses salades cakes et gateau à prix libres confectionnés par les organisateurTRICEs.
En fin de matinée, CertainEs ont descendu le drapeau bleu blan rouge qui flotte au dessus du centre, pour mettre un drapeau arc en ciel marqué PACE. Le drapeau de la paix n’a pas eu le temps d’être hissé en haut du mas, que le gardien et quelques étudiants sont venus saboter l’action pour replacer le drapeau triocolore en défendant leur patrie !
Pendant ce temps, à 14h, au Tribunal de Grande instance de Lyon, Timothé, Christophe et Alex les 3 inculpés de la contestation à Biovision accueillait avec soulagement le verdict du tribunal : Annulation de la procédure pour atteinte au droit fondamental de la défense, en effet les inculpés n’ont pas eu le droit de contacter leur avocat. A l’annonce du jugement, Maître Versini, l’avocat officiel des flics à Lyon, cligne des yeux et tic de l’épaule, une nouvelle fois il a défendu des menteurs et matraqueurs. (Le détail ici)
Enfin à 17h, les participantEs à la journée contre les violences policières de Science po, (enfin ceux et celles qui ne sont pas partis en week-end) sont rejoints par les sambactivistes de Lyon, partent en manif de l’avenue Bertholot jusqu’au tribunal de Grande instance. Le cortège n’est composé que d’une cinquantaine de personnes mais malgré cette faible mobilisation et grâce à l’énergie déployée par les manifestantEs (déguisement, bas et cagoules sur la têtes, slogans droles « plus de bégonnias, moins de caméras », « Nicolas qui ? Nicola Police », « les cagoules interdites, c’est des rhumes en plus », « La police nous surveille, qui surveille la police »...) la manifestation est accueillie avec des sourires et des encouragements par les passants de l’avenue de Saxe. Un chibani à la guill’ me demande pourquoi cette manifestation, je lui explique, il me répond : « c’est clair qu’en ce moment y’en a du boulot sur les violences policières ». La CRS qui contrôle la circulation autour du cortège à un sifflet dans une main, un flashball dans l’autre, parfois elle le braque sur les voitures pour les faire arrêter ce qui choque les conducteurTRICEs. J’imagine un instant qu’elle se plante de mains et qu’elle siffle dans le flashball en braquant les voitures avec son sifflet...
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