Communiqué de presse de l’Union Syndicale Solidaires Rhône
Stop à la criminalisation du mouvement pour le climat
Le collectif Action Non Violente COP21 / Alternatiba Villefranche Beaujolais Saône a réquisitionné samedi 2 mars le portrait d’Emmanuel Macron dans la salle des mariages de la mairie de Jassans-Riottier, dans le cadre d’une mobilisation nationale intitulée « Sortons Macron » destinée à dénoncer l’inaction climatique du gouvernement. Depuis le 21 février, 13 murs de mairie ont ainsi été laissés vides, à l’image de l’absence de politique du gouvernement face à l’urgence sociale et climatique. Les intimidations en direction des militant-e-s ne faiblit pas, puisqu’après 3 gardes à vue et 5 perquisitions depuis le 21 février, 6 militant-e-s du collectif Action Non Violente COP21 / Alternatiba Villefranche Beaujolais Saône ont été convoqué-e-s ce jour à la gendarmerie de Trévoux (01), placé-e-s en garde à vue puis relaché-e-s.
L’union Syndicale Solidaires Rhône dénonce la répression policière qui s’abat contre les militant-e-s climatiques et en général contre le mouvement social
Cette réquisition temporaire et non violente - les militant-e-s s’engagent à rapporter le portrait du Président de la République une fois que le gouvernement aura amorcé une politique à la hauteur de l’urgence climatique -, est un symbole pacifique destiné à pointer l’urgence sociale et climatique pour laquelle l’Union Syndicale Solidaires Rhône n’a de cesse de se mobiliser.
Sortir le portrait du Président des mairies c’est montrer la gravité de la situation, l’ampleur du changement climatique et le déclin de la biodiversité qui menacent la vie sur Terre dans un futur proche. Douze autres portraits ont été réquisitionnés depuis deux semaines partout en France et un appel a été lancé pour multiplier des actions semblables. Le vide laissé par ces portraits réquisitionnés est là pour illustrer l’absence d’engagement politique sérieux.
Aujourd’hui, six militant-e-s du collectif Action Non Violente COP21 / Alternitaba Villefranche Beaujolais Saône ont été convoqués à la gendarmerie de Trévoux et placés en garde à vue avant d’être libérés en fin de matinée. L’union Syndicale Solidaires Rhône dénonce fermement la répression policière qui s’abat contre des militant-e-s climatiques et en général contre le mouvement social.
Lyon, le 11 mars 2019
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