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• Le 23 septembre 2017 à 16:30, par Numero 6 #

  Je te parle en connaissance de cause, ayant été pris souvent pour un flic.
  En effet, tu n’as à te justifier de ton identité, de ta présence ou de tes pratiques au sein du cortège.
  D’ailleurs pas certain.e.s de ce que nous croyons, nous ne t’avons pas affiché dans le cortège et suivi tout le long pour en savoir plus, encore une fois, venir me dire d’arrêter de te faire chier aurai été plus simple, pas besoin d’internet pour rentrer en contact. D’ailleurs aucune rumeur ne s’est installée, prenant toujours le soin de dire que nous savions pas qui tu es et que nous cherchions a savoir.
  Tu dois aussi savoir que renseignement et répression de la part de l’état, sont présent tout particulièrement au sein du cortège de tête et qu’il est important d’y être méfiant et attentif, pour limiter interpellations et prise de preuves.
  Si ce genre de désagrément te fait conclure que tu n’a pas ta place dans le cortège, c’est bien dommage, tu as bien vu ma tronche et n’hésite pas venir me voir à la prochaine manif (pour m’insulter ou reparler de ce qui c’est passé).

• Le 21 septembre 2017 à 17:53, par 06 - 5 fois #

  A ceux (celles ?) qui ce jeudi m’ont pris pour un flic infiltré... et qui se reconnaîtront !

  11 ans que je bats le pavé lyonnais dont quasi tout autant au sein même du bloc. J’y ai appris des techniques de lutte, la solidarité entre camarades ; j’y ai rencontré des tas de gens qui m’ont donné le goût à l’outrage, la rage au coeur ; je m’y suis fait des ami/es bien loin de mes fréquentations socio-professionnelles ; j’en ai motivé/es d’autres à venir se joindre à nous (oui, « nous »).

  Et puis un jour on se retrouve seul dans un cortège ; seul, mais convaincu que la présence d’un camarade de plus dans le bloc peut être un atout, on l’intègre. Et puis, délit de faciès ou présomption de culpabilité, on se fait traquer du regard, on espionne nos conversations téléphoniques personnelles ; suspicieux et obstiné dans sa croyance on fait passer le mot, on amplifie la rumeur en inquiétant les copains et les copines.

  Je n’ai en manif à justifier ni de mon identité, ni de mes intentions militantes ni du pourquoi de ma présence ; ni aux autorités ni aux actifs du bloc ! Je vous souhaite de ne jamais ressentir ce que j’ai pu ressentir à ce moment là ! Votre parano m’a mis tellement mal à l’aise aujourd’hui que ça en est fini pour moi ces cortèges. Je laisse ma place ! En espérant que la lutte finira par payer et que l’idéal anarchiste vaincra en ne tombant jamais dans les travers d’une société qui l’a déjà en partie gangrénée...

  Salutations libertaires !