Il a refusé de monter dans l’avion car il risque des persécutions comme militant des causes LGBTI. Pour lui, rentrer signifie prendre le risque vivre des représailles, voire de se faire tuer. Pourtant l’État français ne l’entend pas de cette façon, et continue sa pitoyable politique en matière d’accueil des réfugiés. Ils l’ont incarcéré. Motif : refus d’embarcation. La double peine sévit alors, après un mois de centre de rétention, voilà de la détention en prison. C’est pour l’Etat un moyen d’enfermer pour mieux gérer la crise. Voilà leur solution carcérale, multiplier les délits lorsque l’on est pas en situation irrégulière en France, et criminaliser les étrangers afin de mieux pouvoir les expulser.
Moussa a finalement été jugé le Mardi 12 Juin au tribunal correctionnel de Lyon. Le jugement est tombé aux alentours de 16h en l’absence d’un interprète en Sousou. Il a été condamné à deux mois de prison ferme et deux ans d’interdiction du territoire français. Un rendu écœurant pour un faux délit, celui d’avoir fuit son pays.
Moussa devrait être libéré dans deux semaines et il sera malheureusement expulsable dès sa sortie de prison. Des militantEs de Aides demandent une annulation de la décision, comme elle a été formulée par l’avocate, au motif que l’interprète présente lors de l’audience ne parlait pas la bonne langue.
Un rassemblement s’est organisé le mardi 12 juin à Paris place de la République.
No border, no nation stop humiliation and deportation !
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