3 rencontres-débats autour du livre Espoirs déçus sur l’engagement libertaire de Bernard Pensiot lors de la « transition démocratique espagnole »
- Le vendredi 25 septembre à 19h à la librairie La Plume noire (8 rue Diderot, Lyon 1er) à l’occasion du pot de rentrée de la librairie !
Le samedi 26 septembre à 17 heures, à la salle de la Mairie de l’Abergement de Varey dans l’Ain (01).
Village où Bernard a terminé sa vie et où il était impliqué dans la vie communale.
L’occasion d’évoquer sa mémoire et de rendre hommage à « cet activiste de l’ombre » et de ses camardes lors de la « transition démocratique » en Espagne dans les années 70.
L’occasion d’éclairer aussi d’un jour nouveau le rôle et les engagements de Bernard dans son village et au delà.
Covid oblige, les mesures sanitaires seront appliquées : entrées échelonnées, distanciation, gel, masque..
A l’issue de l’intervention et de la discussion un pot convivial sera proposé
Le dimanche 27 septembre à 16h30 au Salon libertaire de Cluny (71), salle des Griottons
Retour sur l’engagement libertaire de Bernard Pensiot lors de la « transition démocratique espagnole »
Le 4 février 1978, Bernard Pensiot est arrêté par la Guardia civil sur les Ramblas à Barcelone. Dans le même temps, dans les jours qui précédent et suivent c’est 13 autres militants libertaires, espagnols et français, qui subissent le même sort dans le cadre d’un « coup de filet » contre un soit-disant « groupe terroriste international » dont Bernard serait le relais à Perpignan pour organiser les passages entre la France et l’Espagne. Des arrestations qu’il faut replacer dans le contexte de criminalisation d’un mouvement libertaire renaissant en Espagne, notamment au plan syndical avec la CNT. Pour Bernard et ses camarades, il s’ensuit torture puis incarcération durant de longs mois voire des années.
Bernard menait depuis plusieurs années une activité au sein d’un réseau de soutien, matériel et humain aux militant-e-s libertaires en Espagne. Il réalisait un travail d’information sur ce qui s’y passait notamment par la diffusion de tracts envers l’Espagne et ceux qui y partaient. Il participait à de nombreux passages clandestins de matériel de propagande à pieds ou dans des voitures trafiquées tout comme de l’argent et des armes aussi parfois. Il organisait encore la réception de camarades fuyant le régime franquiste et qui avaient besoin de papiers, de travail, d’argent, d’hébergement. Il allait pour cela de nombreuses fois chercher des militant-e-s qui avaient urgemment besoin de venir se réfugier en France et leur faisait passer, dans des conditions souvent très difficiles, la frontière clandestinement.
Solidarité par delà la frontière, passeur de propagande, de matériel, d’espoirs, renouveau libertaire, répression puis prison avec ses mutineries, ses tentatives d’évasion et ses grèves de la faim... une période dite de « Transition démocratique » que Bernard a vécu à fond, avec ses espoirs, ses enthousiasmes mais aussi ses désillusions. Période où Bernard s’est impliqué aussi, lors de sa détention, dans le mouvement des prisonniers d’Espagne regroupés dans la Coordination des prisonniers en lutte (COPEL) réclamant une amnistie générale.
Les éditions Atelier de création libertaire reviennent sur cet engagement peu connu durant les "années de braises" de la fin du franquisme, qui le conduisit notamment en prison à la Modelo à Barcelone, à l’occasion de la publication du livre Espoirs déçus, Engagements antifranquistes et libertaires durant la « transition démocratique » espagnole de David Rappe :
www.atelierdecreationlibertaire.com/Espoirs-decus
Autant de thèmes qui pourront être abordés et discutés avec l’auteur du livre lors de ces rencontres-débats.
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