Ils avaient demandé des armes à feu, que la municipalité leur a refusées, car « un policier municipal n’est pas là pour le maintien de l’ordre », mais les flics municipaux de Villeurbanne se verront quand même dotés de TAZER, soi-disant pour assurer « leur défense ».
Une arme dite non létale, qui dans la réalité l’est régulièrement (létale), pour la « défense » d’agents dont le rôle est majoritairement de dresser des PV de stationnement et des amendes pour tapage nocturne, merci la mairie de Villeurbanne !
La municipalité de Villeurbanne a refusé la requête de la majorité de ses 39 policiers qui souhaitaient posséder une arme à feu. Cette demande avait été effectuée au lendemain des attentas de Paris. La commission qui s’était penchée sur le sujet considère que les missions des policiers municipaux ne nécessitent pas l’acquisition de cette arme. 20h de discussions auront été nécessaires pour les membres de cette commission composée du directeur de la police municipale, de 6 policiers, de l’adjoint au maire en charge de la sécurité, d’une psychologue, d’une sociologue ou encore d’experts chargés d’analyser les risques. Selon Didier Vullierme, adjoint au maire en charge de la sécurité, l’acquisition d’une arme à feu mettait en jeu « une plus grande responsabilité individuelle qui n’était pas opportun de faire courir à un policier municipal qui n’est pas là pour le maintien de l’ordre ».
Le Taser comme réconfort
En revanche, cette police « de proximité » sera équipée d’un Taser par équipage de trois personnes pour assurer sa défense. A cela s’ajoute des formations plus fréquentes sur l’interpellation ou le menottage. Par ailleurs, une nouvelle section du soir devrait être mise en place pour la tranquillité des usagers.Source : MLyon
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info