Pour l’audience pénale d’appel me concernant, le 12 septembre prochain, il est appelé cette fois à un rassemblement, exceptionnellement sans drapeaux ni banderoles d’organisations (mais il y aura des pancartes et affiches prévues), devant le tribunal des 24 colonnes, ce 12 septembre, de 12h45 à 16h.
C’est ambitieux, et on vous souhaite donc nombreux.euses (rappel : pour les audiences précédentes, on avait simplement appelé à présence dans la salle). D’autres précisions seront données prochainement via l’appel interorgas en cours de construction et de signature.
Et, dores et déjà, parce que la suite ne se passe pas qu’au tribunal, vous êtes invité.e.s à venir participer à une réunion qui aura lieu dès le lundi 16 septembre, dans Lyon 2 (RDV devant le 4 bis rue de l’université, à 18h00), afin de réfléchir tou.te.s ensemble à la lutte contre le mandarinat et la violence universitaire dont « l’affaire Sophie Perrin » constitue, simplement, un exemple visible.
Ce sont tous les exemples invisibles, qu’il convient maintenant de faire émerger. Il n’y a pas de « cas individuels », mais un système installé, qui produit des effets, plus ou moins délétères, et exclue certain.e.s de l’université, tout en apprenant aux autres à se taire et subir s’ils veulent espérer (simplement espérer) y avoir un avenir.
C’est autour de ces constats : l’université qui nous fait espérer, avec ses valeurs et apports (l’esprit critique, l’ascension sociale, la Culture partagée et accessible pour tou.te.s...), et qui nous déçoit, voire nous dégoûte, avec ses réalités (le conformisme, la sélection sociale, la Culture comme instrument de cette dernière et propriété privée des « héritiers » issus du sérail...) ; mais aussi d’une rétrospective de ces dernières années à Lyon 2, marquées par le « tout répressif » croissant dans une fac réputée de gauche, qu’on discute autour de la table de Lilith, Martine et les autres, en janvier 2013, pour re-situer l’affaire « Sophie Perrin » dans le cadre et contexte collectif qui y a conduit.
On aborde également, autour de la table et ses micros, les raisons du choix d’un sujet de recherche (l’inceste : anthropologie d’une entreprise de démolition systématique de la personne), et les premiers résultats d’une recherche, qui n’a pas pu continuer dans le contexte de la fac post-LRU, en France métropolitaine.
On tisse des liens entre la petite histoire d’une petite étudiante, et la grande histoire qui nous a tou.te.s marqué.e.s, lors de ces dernières années, lorsqu’on les a passées à Lyon 2 ou alentours.
Aucun acquis n’est définitivement acquis. On le savait, et ces dernières années on l’a assimilé concrètement avec les réformes rétrogrades successives dans tous les domaines.
Mais ce constat est également valable en sens inverse : pour nos adversaires non plus, aucun acquis n’est définitivement acquis.
La LRU a eu un début, une existence. Il est temps de lui construire une fin et de l’aider à creuser, peu à peu sa tombe.
Aucun acquis n’est définitivement acquis...
Les féministes qui tchatchent autour de la table de radio canut, c’est par ici
Sophie
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