Lundi 23 juillet, 9h50. On s’est installés comme devant un match de la Coupe du monde pour regarder cette audition de « Gégé » Collomb devant la commission d’enquête. Officiellement, cette commission doit « faire la lumière sur les événements survenus à l’occasion de la manifestation du 1er mai 2018 ». C’est vague. En fait, ça tourne autour des faits de violences commis par Alexandre Benalla place de la Contrescarpe, à Paris.
La présidente de la commission rappelle les règles de fonctionnement.cp Elle demande à Gégé de prêter le serment de dire « toute la vérité, rien que la vérité ». Gérard obéit.
Le député Gosselin veut se plaindre des conditions d’organisation matérielle, il aurait voulu que ça se passe dans une autre salle. Il se fait envoyer bouler, du coup le ton monte. Gosselin se fait couper le micro à plusieurs reprises. Gérard intervient pour relancer le jeu. Il a droit à dix minutes de « propos liminaires ».
Il est heureux d’être là. Et tient à réaffirmer qu’il « condamne avec la plus grande fermeté les actes de M. Benalla ». Pour lui, ça n’a rien à voir avec ce qu’il tente d’impulser au sein de son ministère. Toutes les victimes de violences policières depuis sa prise de poste doivent rire jaune.
>Le 6 mai 2007 : un troisième tour dans la rue...

Rappellez-vous, 53%, le visage de Sarko qui s’affiche sur nos écrans, et qui promettait déjà cinq ans d’inégalités, de xénophobie d’Etat, de répression. Rappellez-vous aussi, des milliers place Bellecour, quelques heures seulement après l’annonce des résultats, les CRS lâchés contre la rue en colère....
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