Jeudi les journalistes de préfecture du Progrès nous apprennent sympathiquement que notre bon président a fait une balade nocturne mercredi soir entre l’Hôtel de Ville et l’hôtel Intercontinental de l’Hôtel-Dieu. Il faut dire qu’à part des journalistes triés sur le volet, les jeunes poulains lyonnais d’En marche et quelques milliers de flics pour l’escorter, aucun.e lyonnais.e n’a pu admirer cette opération de communication si typique d’un gouvernement déconnecté de toute réalité.
Il faut dire que mercredi soir, l’ambiance en ville n’était pas vraiment aux déambulations nocturnes pour tout le monde. La ville était quadrillée par les estafettes, la presqu’île était sous occupation militaire, et les quartiers du centre (Guillotière, préfecture, Part-Dieu, 6e...) étaient sujets à des patrouilles et contrôles incessants. Il suffisait de marcher un peu en ville mercredi soir pour voir des badauds (surtout quand leur teint de peau n’était pas très conforme aux normes racistes de la police) se faire contrôler et intimider. Chaque grand axe était couvert par une patrouille, chaque croisement important était accompagné de son estafette, et pendant ce temps là Bono et Macron pouvaient se balader tranquille, et les dictateurs africains étaient escortés par des cortèges de motards en uniforme de parade.
Le plus drôle dans cette histoire, c’est le niveau de soumission inégalée des TCL et du Sytral, bien aux ordres de notre Archiduc Collomb qui sans honte accusent des « manifestations » pour expliquer les troubles dans les transports publics en ville ...
Vivement qu’ils s’en aillent de Lyon ...
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