Pour certaines personnes présentes, les raisons de ces prises de position n’étaient pas claires. Alors pour éclairer un peu ce qui doit nous pousser à faire dégager les militant-es de l’UPR de nos espaces, voici un bref argumentaire en cinq points.
Parce que le chef de l’UPR est un cadre de la droite souverainiste
François Asselineau a un parcours assez édifiant pour quelqu’un qui prétend que son organisation n’est ni de droite, ni de gauche. Énarque, il a servi auprès d’un certain nombre de ministres de droite, dont Nicolas Sarkozy et Gérard Longuet (qui a longtemps milité à l’extrême-droite). Il a été directeur de cabinet de Charles Pasqua au conseil général des Hauts-de-Seine. Avant de fonder l’UPR, il a été membre du RPF (mouvement fondé par Pasqua et de Villiers), de l’UMP, puis du Rassemblement pour l’indépendance de la France (RIF), un parti d’extrême-droite. Avec un tel CV, Asselineau est aussi crédible que Macron quand celui-ci prétend se situer au-delà des clivages.
Parce que l’UPR nie les rapports de classe
Les luttes sociales et syndicales prennent leur racine dans le constat d’une divergence d’intérêts entre le prolétariat et la bourgeoisie. Au niveau national comme au niveau international, le patronat s’enrichit sur le dos des travailleurs. Cette opposition fondamentale est niée par l’UPR, qui veut « rassembler tous les Français » et faire cohabiter ses adhérents « dans un esprit de fraternité républicaine », comme si patrons et salarié-es partageaient des intérêts communs. Cette position est incompatible avec la défense de nos intérêts de classe.
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