Depuis plusieurs semaines nos camarades travailleur.euses du sexe, engagées à nos côtés contre la réforme des retraites, subissent harcèlement policier et menaces d’expulsion. Ce jeudi 4 mai, la préfecture a mis à exécution ses menaces en expulsant les travailleur.euses de Gerland sans proposer aucune solution. Cette mesure injuste prend comme prétexte la tenue prochaine de la coupe du monde de Rugby. Une fois de plus les intérêts des grands groupes capitalistes et du sport business priment sur nos vies. L’arrêté d’expulsion vise l’ensemble du 7e arrondissement sans aucun fondement. La préfecture foule au pied les négociations entreprises à l’initatives des TDS et montre ainsi son mépris.
Des centaines de travailleur.euses précaires se retrouvent du jour au lendemain sans lieu de travail. La violence économique et physique que la préfecture exerce sur les travailleur.euses du sexe montrent bien le cynisme de leurs argumentaires moralistes qui se fait toujours sur le dos des femmes. Face à cette répression injuste, la mairie se terre dans un silence coupable.
Nous réaffirmons notre soutien aux travailleur.euses du sexe, à nos sœurs et camarades aux côtés desquel.les nous luttons depuis plusieurs mois.
Nous sommes aux côtés de tou.tes les travailleur.euses, avec ou sans papiers, avec ou sans contrats.
Nous sommes aux côtés de tou.tes les travailleur.euses victimes de la répression, du sexisme d’Etat et de la barbarie capitaliste.
Nous appelons à rejoindre tous les rendez-vous proposés pour les soutenir et à construire la riposte.
Vous pouvez retrouver leurs différents communiqués sur rebellyon.
Et comme il nous faut des thunes en attendant la révolution, vous pouvez soutenir financièrement les TDS par ici.
Compléments d'info à l'article
Proposer un complément d'info