Alors que le conflit vient de dépasser les 3 mois, les négociations sont toujours inexistantes. La police continue ses opérations de contrôle et d’intimidation. Les militants et responsables de l’USTKE voient leurs véhicules systématiquement fouillés plusieurs fois par jour. Heureusement que le ridicule ne tue pas car cela fait bien longtemps que le Procureur ne serait plus de ce monde.
L’État de droit a depuis longtemps cédé la place à une dictature politique. La police utilisée pour crédibiliser un discours politique, un Procureur qui, avec sa petite bande, prétend être la justice à lui tout seul, une désinformation dirigée par l’outil de propagande qu’est RRB [1] et nous avons dans cette affaire tout ce que nous dénonçons depuis des années. Les atteintes au droit syndical, à la liberté d’expression, aux droits du peuple autochtone sont omniprésentes et, rares sont ceux qui osent le dénoncer publiquement.
Pourtant des collectifs se mettent en place ici et en France [2]. Jour après jour les excès auxquels nous assistons crédibilisent encore plus notre engagement et notre détermination.
Une manifestation devant le ministère de l’Intérieur en France a permis de sensibiliser l’État sur la situation locale, le Haut Commissaire ne pouvant pas, lui non plus, se prévaloir d’être la voix de la vérité.
Les mobilisations et la solidarité restent notre force. Nous avons des camarades emprisonnés alors qu’ils sont innocents. D’autres ont été passés à tabac par certains du GIPN.
Rien de tout cela ne restera sans réponse.
Nos avocats prouveront le bien fondé du combat de l’USTKE.
USTKE
Le procès des 15 militants, encore emprisonnés, aura lieu le vendredi 22 février 2008.
Une vidéo est en ligne sur les brutalités policières commises lors du conflit : « L’État français attaque les libertés syndicales ».
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