Ce matin, à 7h, une trentaine de policiers ont évacué la salle occupée de l’ENS comme on pouvait le craindre hier :
[Mardi] matin, à 8h30, trois représentants de la direction générale des services et un huissier sont entrés en F01. Après avoir allumé la lumière, ils ont immédiatement pris des photos de la salle, et fait des remarques sur l’hygiène et la sécurité. Ils ont voulu connaître l’identité d’une des personnes et n’ont expliqué qui ils étaient qu’au moment où on le leur a demandé en retour. Questionnés sur la raison de leur venue, ils ont avancé vouloir « constater que la salle n’est pas utilisée dans son usage habituel ». Ils sont ensuite repartis et ont pris des photos des toilettes et des tags sur la façade.
Quelques minutes plus tard, pour comprendre la raison de cette visite, deux personnes ont rencontré le directeur du patrimoine et des moyens généraux et un membre de la DGS. Ils avaient l’intention de nous faire passer un message : lundi soir, à 22h, une clé aurait été volée sur le trousseau de la vice-présidente chargée des études. Ils n’ont pas souhaité nous donner plus de détails sur cet événement et sont restés très fermés à la discussion. Ils ont insisté sur le fait que suite à cet incident, la relation entre les occupants et la direction était « montée d’un cran » et nous ont posé un ultimatum en exigeant que cette clé soit rendue dans l’heure. Sans reconnaître cette accusation implicite ni évoquer ses conséquences, ils ont souligné le changement de nature de nos rapports, dans lesquels la préfecture intervient depuis la semaine dernière.
Un étudiant aurait été interpellé par les flics, emmené au commissariat puis relâché assez rapidement.
Assemblée générale à l’ENS ce merdredi 11 mai à midi, venez nombreux et nombreuses !
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