Depuis plus de deux ans, le Rojava (Kurdistan syrien), est engagé dans un processus révolutionnaire spécifique. Resté longtemps à l’écart de celui proposé en Syrie car considéré comme trop marqué par l’idéologie panarabe et nationaliste, puis confronté à une contre-révolution interne fasciste et religieux takfiri, le Rojava développe ses propres institutions sociales, chasse les troupes du régime de Bachar, et affronte les forces politico-religieuses ou nationalistes arabes qui tentent de liquider cette dynamique autonomiste.
Se développe alors à une échelle populaire de masse une dynamique d’auto-organisation sociale, économique et politique, fondée sur un projet de « confédéralisme démocratique » incluant la lutte pour l’égalité homme-femme, l’inclusion des minorités religieuses, nationales et sexuelles dans les institutions locales.
Ce projet de confédéralisme démocratique est porté par le la KCK (confédération kurde), alliant mouvement populaire (TEVDEM) et le partis politique PYD, proche du PKK.Le PKK, initialement influencé par une idéologie marxiste-léniniste posant la question kurde en terme de lutte de libération nationale pour la constitution d’un Etat nation, a évolué sous l’influence de son fondateur, Abdullah Öcalan, vers des positions critiquant la logique nationaliste, la doctrine marxiste-léniniste et son caractère centralisateur.
>Rassemblement pour Gaza, pour la Palestine Samedi 20 avril - 15h Place des Terreaux - Lyon
Ce gouvernement criminel parce qu’il subit des pressions internationales (trop souvent verbales) a bombardé le 1er avril l’ambassade d’Iran à Damas, prenant délibérément le risque d’une extension du conflit, en espérant détourner l’attention de ses crimes génocidaires en Palestine.
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