Fragment d’histoire de l’oligarchie ardéchoise : Comment une multinationale s’approprie l’eau en Ardèche

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1 complément

Le Syndicat des Eaux de Basse-Ardèche est l’exemple typique de la dépossession de l’humain des sociétés de masse occidentales : dépossession d’un bien majeur (l’eau), mise en place d’instances de management politique (la gouvernance).

La petite histoire que nous allons vous raconter est passionnante. Passionnante car elle montre avec une facilité déconcertante comment se comportent les oligarques [1] quand ils sont en fonction. Elle montre également avec une acuité étonnante l’énormité des éléments oligarchiques, et par là la vacuité des prétentions d’un système politique (qui, rappelons-le, maintient les populations sous un joug sans équivalent dans l’histoire de l’humanité)) qui affirme être démocratique [2]. Ce qui importe ici est de tirer les leçons de la nouvelle forme de fabrication du consentement en vigueur au sein des instances mises en place par la gouvernance. Il devient urgent de commencer à créer un savoir autonome, c’est-à-dire non produit par des intellectuels tenus idéologiquement par les institutions qui les rémunèrent et dirigés par leurs préjugés de classe vers la social-démocratie.

Notre affaire se situe donc à Largentière, plus précisément au comité syndical du Syndicat des Eaux de Basse-Ardèche (SEBA) [3]. Là s’est jouée une histoire d’une importance capitale pour le Sud-Ardèche : des oligarques ont remis dans les mains d’une multinationale, la SAUR, le service de gestion et d’assainissement de l’eau.

L’histoire est compliquée. En effet, le SEBA est une structure qui doit supporter un endettement de 38 653 494 € (au 1er janvier 2007). Cet endettement s’est accumulé dans des conditions plus que louches mais personne n’a été condamné (en particulier le principal responsable qui, retiré des « affaires », coule des jours paisibles sans être le moins du monde inquiété... Chère « justice » bourgeoise...). Cet endettement est la principale raison invoqué par un homme entièrement dévoué à la SAUR, l’actuel président du SEBA nommé Jean Pascal, pour justifier la délégation de service à cette même SAUR. Admirez le raisonnement : on essaye de faire croire aux gens que pour résorber un déficit, il est préférable, par une délégation de service public, de s’en remettre à une entreprise qui fait des bénéfices plutôt que de passer par une régie, c’est-à-dire par des communes, réunies en un établissement public, qui gèrent elles-mêmes l’eau. Nous allons essayer de dérouler le schéma qui a mené les oligarques (c’est-à-dire des individus censés représenter le peuple) siégeant au comité syndical du SEBA à accepter de reconduire la délégation, donc de ne pas passer par une régie.

1 - la réunion du 30 novembre 2006

Le drame s’est joué en trois actes, en trois réunions. Nous commencerons en effet notre récit par la réunion du 30 novembre 2006 au cours de laquelle le président du SEBA a demandé aux oligarques de se prononcer sur le mode de gestion et de reconduire la délégation de service public.
Cette réunion a été intéressante à plus d’un titre, nous allons le voir. Mais nous allons avant tout relater l’intervention d’un individu qui nous semble tellement représentative des pratiques à l’œuvre dans la gouvernance qu’elle explique en grande partie la teneur du vote de cette réunion emblématique [4].

1.1 - la stratégie

L’intervention musclée de ce conseiller juridique du SEBA, Didier Champauzac avocat au barreau de Valence qui tient un cabinet de conseil, révèle un décalage frappant entre son langage truffé de fautes de grammaire et de mots utilisés mal à propos, bref les lacunes de la langue révélant la faible érudition de l’individu, et la complexité de son discours, littéralement incompréhensible à l’oral. Pour comprendre ce décalage, il faut savoir que historiquement, les clercs ont toujours fait leur beurre en se mettant du coté des classes dominantes, les aidant à prendre le dessus sur le peuple en un langage incompréhensible. La capacité d’être abscons, de ne parler du principal que dans l’implicite sont autant de ficelles qui font le métier de l’homme de loi.

L’utilisation d’un discours incompréhensible, en apparence très compliqué, fait mouche auprès des oligarques. Ceux-ci prennent peur au regard des responsabilités qui leurs sont attribuées et, quand un homme, même d’une faible érudition dans le cas qui nous occupe, leur parle en étant sûr de lui et en un langage compliqué, ils adhèrent dans la crainte. D’ailleurs, le jeu de Didier Champauzac ce jour-là a été de monter les oligarques contre les associations de consommateurs qui s’opposent à la SAUR et à la délégation de service public (l’Association des Consommateurs de la Fontaulière et l’UFC Que Choisir Ardèche) ; effrayant les premiers en affirmant qu’ils étaient responsables et que les dites associations n’hésiteraient pas à les mettre pénalement devant leur responsabilité. On croit rêver : présent pour vendre la délégation de service public (donc en réalité la SAUR) aux oligarques, cet individu réussit à leur faire gober que s’ils ne votent pas cette délégation, les associations favorables à la régie les mettront au pénal. C’est n’importe quoi mais ça a marché !
Ajoutez à cela une agressivité rabaissant les oligarques [5] doublée d’un discours faisant énormément appel aux termes « experts », « scientifique », etc., tout ce vocabulaire accréditant l’idée que la politique est un phénomène naturel, et vous obtenez le mélange d’incompréhension et de crainte qui transforme les humains en moutons dociles. Un oligarque affirmera même : « il est déplorable de rester scotché sur des positions politiques ». Quand le politique devient une science [6], même les politiciens le renient.

1.2 - l’arrivée de la gendarmerie

Mais le meilleur de cette réunion honnie était pour la fin, au moment où Jean Pascal, le président du SEBA donc, décréta le huis-clos. Ainsi le public n’allait-il pas pouvoir identifier les oligarques votant la délégation de service public. Pour parachever ce grand exercice de démocratie, la gendarmerie fut appelée par le SEBA et arriva au moment de l’exclusion des citoyens présents lors de cette réunion, au cas où (rappelons cette phrase de Pascal prononcée le jour même : « si la formule démocratie participative a un sens, c’est bien ici, au SEBA. »)... Ainsi les oligarques n’auraient pas à subir les conséquences de leurs actes. Jolie conception de la démocratie en vérité : les techniciens réussissent à enfumer les oligarques, à les faire voter contre l’intérêt du peuple que la mythologie républicaine affirme être représenté et à les protéger d’un éventuel retour de bâton après coup. Quand on voit à quel point la propagande officielle fait l’apologie de la "responsabilité", il est cocasse de voir comment ce même système protège ceux qui trahissent le peuple à son profit en évitant qu’ils subissent les conséquences de leurs actes : une responsabilisation à deux vitesses en quelques sorte (les pauvres sont responsables et coupables alors que les collaborateurs du système sont systématiquement dédouanés)... L’arrivée de la gendarmerie a ceci de désopilant que la moyenne d’âge des citoyens présents était au bas mot de 70 ans. Les seuls jeunes présents étaient salariés par le pouvoir central. C’est cela aussi l’époque : les jeunes collaborent avec le système (merci l’école, merci l’industrie culturelle) alors que les vieux se rebellent.

Division, peur, incompréhension, voilà comment fonctionne la gouvernance [7] : dans la plus pure tradition politique occidentale. Mais alors que jadis, les anciens avaient encore quelques notions de ce qu’était l’honneur et le courage, aujourd’hui la peur nous dirige. Heureusement que la Modernité dépossède les individus comme jamais dans l’histoire. En effet, si les électeurs savaient comment se comportent ceux au profit desquels ils ont abandonné leur pouvoir citoyen, s’ils savaient que le prix de l’eau qu’ils payent est directement lié aux choix de ces oligarques, eux-mêmes d’ailleurs dépossédés par le management politique qu’est la gouvernance, si les électeurs savaient cela donc, et étaient de vrais citoyens, courageux, alors les oligarques auraient du souci à se faire... Et le système aussi !

2 - La suite du drame

Il est important de rappeler ici que le prix de l’eau (eau et assainissement) dans les zones dépendant du SEBA est de 5,32€ alors que le prix moyen en Ardèche est de 3,19 € [8]. Les comptes de la SAUR sont, comme d’habitude dans ce genre d’affaires, complètement incompréhensibles. Il est certain que lorsqu’on regarde cette affaire dans son ensemble, l’’entêtement de certains à promouvoir cette même SAUR est également incompréhensible [9]. Malgré tout ces éléments, le seul moyen de combattre la SAUR n’est pas de dénoncer l’injustice mais de faire valoir des vices de procédures. Et heureusement, malgré l’équipe exceptionnellement nombreuse du SEBA (nombreuse comparée aux équipes de syndicats travaillant en régie), les vices de forme sont courants. Ainsi, l’ACF a dénoncé le huis-clos du 30 novembre 2006 au sous-préfet de Largentière car le personnel du SEBA n’est pas sorti alors qu’il n’avait rien à faire là. Le huis-clos n’était pas légal dans cette forme. Il est quand même incroyable que des professionnels soient ignorants de règles d’une telle évidence mais grâce leur soit rendu car cela a obligé le sous-préfet à annuler la délibération. La présence de Didier Champauzac qui, bien que homme de loi, n’avait pas compris qu’il n’avait rien à faire là a également été signalée au sous-préfet par l’ACF.

Le SEBA a donc été contraint par le sous-préfet de remettre le couvert pour délibérer sur la même question, ce qui fut fait lors de la réunion du 18 avril 2007. Il est quand même délicieux d’observer que tout ce temps et cette énergie perdus en délibération illégale ne l’ont été que dans l’optique de manager les oligarques et pour faire en sorte qu’aucun citoyen ne puisse intervenir, donc pour s’assurer qu’aucune pratique démocratique ne permette au peuple de se réapproprier un pouvoir de décision que lui confisque l’oligarchie à coup de procédures compliquées. Résultat du vote de cette réunion : 38 pour la délégation et 12 contre.
Cependant, ici l’histoire s’obscurcit. En effet, un vote sur la même question de la délégation a été effectué lors de la réunion du 12 décembre 2007. Il est difficile de comprendre les raisons de ce nouveau vote sur le même sujet, pour la troisième fois, tant l’opacité règne au SEBA. Nous ne comprenons pas pourquoi la délégation de service public a été revotée une nouvelle fois le 12 décembre. Par contre, cette réunion a été l’occasion d’adouber la tristement célèbre SAUR. C’est là l’aboutissement de ce drame en trois actes.

3 - Le système de chaque réunion

Pour comprendre comment le politique est avant tout une œuvre de fabrication du consentement, il faut se pencher d’abord sur ce qu’est la gouvernance, c’est-à-dire le management politique. Il faut observer le déroulement de chaque réunion du comité syndical SEBA. Les oligarques y sont littéralement assommés par une quantité d’informations gigantesque. Ceci autorise la mise en place d’une pratique qui n’est pas anodine, comme l’a noté le seul oligarque éveillé de toute l’assemblée : les votes importants et/ou litigieux sont toujours repoussés à la fin de l’ordre du jour. Les oligarques restants votent alors comme un seul homme.
Il est d’ailleurs frappant de noter les scores soviétiques de chaque vote. Pratiquement du 100% à chaque fois (à la notable exception des votes du drame en trois actes que nous venons de décrire), exceptés un ou deux oligarques. Quand des scores de cette tenure adviennent dans les dictatures, la presse occidentale se gausse. Pourtant, les assemblées mises en place par la gouvernance reproduisent, grâce aux techniques de management, des scores similaires et ce, quotidiennement. Bizarrement, quand cela se passe chez nous, plus personne n’en parle, plus personne ne se gausse...

Mais revenons à nos moutons. Le président du SEBA, tout puissant, adulé par une équipe de salariés totalement dépolitisés, se tient debout, navigue au centre de l’attention de tous. Dans certaines réunions, telle celle du 30 novembre 2006, il se tenait même derrière un pupitre alors que les oligarques, eux, étaient assis.
Il a été remarqué un nombre étonnement élevé de lapsus commis par les salariés. Il est difficile de tirer une conclusion claire d’un élément aussi profondément humain, mais on peut penser que ces derniers ne sont peut-être pas très à l’aise, ont du mal à être eux-mêmes. Il faut dire que Pascal les reprend en les coupant immédiatement au moindre faux pas, complétant systématiquement leur parole (on se demande pourquoi les salariés n’en font pas de même lorsque la langue du président fourche. Les places ne seraient-elles pas égales dans cette belle structure démocratique qu’est le SEBA ?). La position dominante que lui donne la forme organisationnelle de ces réunions n’est certainement pas sans conséquence sur ces étranges lapsus.

Lors de certaines réunions, il a été constaté que le président avait un micro pour lui tout seul alors que les oligarques n’avaient qu’un micro pour toute la salle. À chaque fois qu’un oligarque prend la parole, Jean Pascal lui répond. Ainsi son avis apparaît une fois sur deux. Pourquoi lui ? Pourquoi le débat ne se poursuit-il pas entre différentes personnes désireuses d’échanger ? Parce que c’est la conception de la « démocratie participative » en vigueur au SEBA. Rappelons encore cette phrase de Jean Pascal lors de la réunion du 30 novembre 2006 : « si la formule démocratie participative a un sens, c’est bien ici, au SEBA. » Pauvre démocratie ! Que de choses affirmées en ton nom... C’est le même qui demandait peu après aux oligarques (et juste avant l’intervention du désormais fameux Didier Champauzac), en une phrase qui corrobore bien la haine du peuple qui se dégage des instances de gouvernance en général, « je vous invite à être responsable plutôt que populaire ». Donc, il faut comprendre : responsable = bien. Populaire = mal. Je rappelle que le terme démocratie vient de dêmos krátos c’est-à-dire pouvoir du peuple. Nous laisserons chacun se faire son propre avis sur le vrai nom du régime politique dans lequel nous vivons. Il est à noter que la haine du peuple est un point commun de toutes les oligarchies.

Mais au final, on a de la peine aussi pour les oligarques locaux, ces hères muent par l’envie de briller en société, de représenter leurs électeurs, et dont la destiné dans l’oligarchie actuelle, système qu’ils adulent littéralement, n’est que d’atteindre un erzatz d’importance, managés de façon éhontée par les structures de gouvernance mis en place par le sommet de l’oligarchie occidentale. La seule façon pour eux d’obtenir le statut d’huile dans ce système va être dans la multiplication des abus de pouvoir et autres copinages effectués envers leurs administrés.

Lors de la réunion du 12/12/2007, la SAUR est ressortie vainqueur, adoubée pour 10 ans par des oligarques qui n’ont rien compris à ce qui leur arrivaient et qui n’ont aucune idée des conséquences de leur vote. La seule conviction qu’ils ont est que, comme ils ont voté dans le sens de ce que leur intimaient des gens en apparence très sûrs d’eux, leur responsabilité est diluée dans le système. Une catastrophe pour cette pauvre terre ardéchoise, pour les gens d’Ardèche, mais catastrophe qui n’est que la déclinaison locale de la catastrophe qui concerne en réalité tous les peuples industrialisés, dépossédés, exploités, artificialisés, abrutis de propagande. La Modernité est la nuit des peuples. L’espoir de voir un jour rejaillir la lumière de la liberté ne tient que tant que subsiste la flamme de la pensée critique, celle-là même qui vacille tant aujourd’hui.

Notes

[1Une oligarchie se caractérise par la domination d’une minorité sur la majorité. Un oligarque est un représentant élu (Cf. ARISTOTE, Les politiques, IV, 9, 1294b4). Un oligarque est nommé, dans la novlangue officielle, un « élu ». Ainsi, le langage est détourné pour empêcher le crime de la pensée et une possible prise de conscience du fait que représentation politique et démocratie sont incompatibles. Sur cette question de l’antinomie de la représentation et de la démocratie, cf. Cornélius CASTORIADIS, Domaines de l’homme – Les Carrefours du labyrinthe 2, éditions du Seuil, 1986, pp. 358-364.

[2Comment est-il possible de ne pas voir l’aspect oligarchique de toutes les républiques quand on les observe ? Ainsi, qu’un pays de 300 millions d’habitants comme les Etats-Unis élise un homme comme président, puis, quelques années plus tard, son fils ne semblent pas poser de problème à l’œil de l’individu occidental moyen. Les exemples ne manquent pourtant pas. Des saga de familles comme les Kennedy, en passant par les Clinton dont le mari fut président et la femme secrétaire d’état du gouvernement Obama, tout indique qu’une élite se partage le pouvoir. Ceci est patent au niveau de tous les pays. Ainsi, en France, comment ne pas penser aux Poniatowski, aux Dassault, aux De Gaulle, aux Sarkozy (dont le fils est déjà conseiller général), etc. Les exemples ne manquent pas. L’élite se reproduit, entre autre, par le système électoral.

[3Le Comité Syndical est l’organe délibérateur du SEBA. Il est composé d’oligarques (maires ou conseillers municipaux) des communes membres.

[454 voix pour et 22 contre.

[5Exemple : « si quelque chose d’intéressant était un jour sorti d’une réunion d’élus, ça se saurait ! ».

[6Tout dans la tradition occidentale accrédite d’ailleurs cette tendance. Que l’on nomme une école « science politique » n’est-il pas le signe de la volonté de l’élite de prolonger cette mystification, si prolifique pour elle, par l’embrigadement de la jeunesse ?

[7Le SEBA est une structure de gouvernance locale.

[8Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse : Le prix de l’eau en 2007 dans les bassins Rhône Méditerranée et Corse.

[9La loi contre la diffamation nous empêche d’exprimer le fond de notre pensée à ce sujet. Il faudrait des preuves pour l’affirmer or, l’actuelle transformation de l’État en entreprise et la décentralisation dans son ensemble entrainent des pratiques de dissimulation qui empêchent la constitution de telles preuves. Il faut bien comprendre que dans le nouvel ordre mondial qui se met en place, les différences entre État, entreprises et mafias s’estompent.

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  • Le 21 avril 2010 à 18:27, par le Lama

    bien d’autres dossiers sont concernés par le tendeme SEBA / SAUR . Il y a en la fumeuse promesse de faire baisser de 40% le prélèvement dans la Beaume à l’usine de la SAUR à laboule suite au raccordement pont de verrière. Depuis décembre dernier Jean Pascal demande à ce que ce chiffre de 40% ne soit plus écrit sur aucun document officiel. Dans ce contexte la commune de Joyeuse reffuse le raccordement pont de verrière suite à un horrible chantage financier du SEBA et nous en arrivons à la question qui fâche. A que sera vendu l’eau en suplus pompée à l’usine de la SAUR à Laboule ?
    Si vous avez la réponse dite le moi

    Le Lama

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