Quel était, jusqu’à aujourd’hui, le point commun entre un écologiste et un militaire ? La ration de topinambour. Depuis que la sénatrice verte Leïla Aïchi a élaboré la doctrine de « Green Defense », ils sont devenus inséparables.
Il y a dix ans, l’ouragan Katrina dévastait La Nouvelle-Orléans. État d’urgence, loi martiale et couvre-feu. Les 8 000 gardes nationaux sont submergés, l’armée enrôle les mercenaires de la BlackWater Security et 300 militaires. Tous reviennent d’Irak. « Ils ont des M-16 chargés. Ils savent comment tirer et tuer, et sont plus que volontaires pour le faire si nécessaire », rassure le Gouverneur. 108 milliards de dollars de dégâts, les Américains prennent alors la mesure du dérèglement climatique. Si en 2003, un rapport du Pentagone alerte les armées US des risques qu’entraîne la crise climatique sur la sécurité des intérêts américains, avec l’ouragan Katrina les doctrines se succèdent et se répandent à travers les armées du monde. Toutes nous tiennent à peu près ce langage : « Le dérèglement climatique aggravera les problèmes comme la pauvreté, les tensions sociales, la dégradation de l’environnement et l’instabilité des États. » Ajouté aux autres problèmes sociaux, le changement climatique fait figure de « multiplicateur de menaces ».
>DYKE MARCH x Rassemblement contre l’offensive anti-trans : Dimanche 5 mai, 15h Place Louis Pradel
Dans le cadre d’un mouvement national mené par du Pain et des Roses en défense des droits trans et reproductifs, ainsi que dans la lignée de la journée de la visibilité lesbienne du 26 avril, la Dyke March appelle à une mobilisation collective le 5 mai !
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