Grève des enseignants ce mardi 3 février pour

- la hausse des salaires
 l’amélioration des conditions de travail
 une enseignement prioritaire réellement ambitieux

Le ministère de l’Education nationale évalue à 10% le taux d’enseignants grévistes parmi les enseignants du premier degré, appelés mardi à la grève par la FSU, première fédération syndicale dans l’éducation, qui annonce un chiffre de plus de 22% de participation.

De son côté, le SNUipp-FSU, majoritaire dans le secteur, a calculé que plus de 22% des enseignants des écoles seront en grève mardi, d’après des remontées réalisées dans 78 départements, pour donner un « coup de semonce » au gouvernement, selon un communiqué.

Ce mouvement social intervient après des mobilisations en décembre contre des sorties de collèges des zones d’éducation prioritaire (ZEP) et alors que les rectorats dévoilent en janvier les moyens (classes pour le primaire, nombre d’heures de cours pour le secondaire) attribués aux établissements pour la rentrée 2015.

« On a le sentiment qu’aujourd’hui, on n’avance pas assez vite sur les décisions à prendre pour le système éducatif, que le souffle avec la refondation de l’école est en train de tomber. On ne sait pas, sur un certain nombre de mesures, où on va », a expliqué à l’AFP la secrétaire générale de la FSU, Bernadette Groison.

Les enseignants français, dont les salaires sont considérés bas par rapport à d’autres pays, pour un métier qui recrute à Bac+5, sont soumis au gel du point d’indice depuis plusieurs années, comme tous les fonctionnaires.

Sources : LyonCapitale

Voir aussi le communiqué de Sud Educ Ain Rhône Loire ici