Le conseil scientifique et le conseil de l’ordre des médecins préconisaient une rentrée au mois de septembre et pas avant. Ils n’ont pas été écoutés. La FCPE a demandé à ce que cette rentrée n’ait pas lieu. Les enseignants ont fait savoir par tous les moyens possibles qu’ils n’y étaient pas favorables pour des raisons d’incompatibilité entre les missions de l’école et les exigences d’un protocole sanitaire qui a été établi parce que les préconisations des médecins et des scientifiques n’avaient pas été suivies. L’Association des Maires de France s’est exprimée pour demander le report de cette rentrée pour laquelle « rien n’est prêt »
Et pourtant, ici comme ailleurs, il est possible que mardi l’école soit ouverte.Vendredi 8 mai, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale a fini par répondre, à une journaliste qui l’interrogeait sur ce que devait faire une maîtresse avec un enfant de trois ou quatre ans qui se mettrait à pleurer, « ce n’est pas au ministre de donner une consigne sanitaire ». Mais à qui alors ? Est-ce à chacun de prendre ses responsabilités quand elles impliquent la mise en danger des enfants et de leurs familles, des enseignants et de leurs familles ?
Et pourtant, ici comme ailleurs, il est possible que mardi l’école soit ouverte.
>Pourquoi la presse financière fait-elle mieux que la gauche sur le COVID ?

Alors que l’année 2022 - celle de « la fin de la pandémie » - se termine sur une une cinquième vague de COVID-19 en un an, transposer les questionnements de cet article américain au contexte francophone ne rencontrera aucune difficulté tant le silence complice des journaux et revues de gauche sur...
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