Inlassablement patronat et gouvernement, main dans la main, continuent à porter des coups contre tous les acquis ouvriers du siècle dernier. Ce n’est pas la « journée d’action » sans lendemain du 4 octobre dernier qui a ralenti le rouleau compresseur. Au contraire les grandes confédérations, CGT en tête, ont laissé tout seuls les traminots marseillais, les marins de la SNCM...
Comme si tous les autres services publics n’étaient pas concernés, les agents de la SCNF sont partis seuls en grève le mois dernier contre la privatisation de leur entreprise. À la poste la privatisation « rampante » avance à grand pas avec la mise en place de la banque postale le 1er janvier 2006 ; à l’heure actuelle aucune riposte de la part du personnel n’est engagée pour tenter de contrer le projet de la direction. Ce n’est certainement pas le vote majoritaire pour la CGT ou SUD au CA qui changera quoi que ce soit.
Pourtant dans cette avalanche de mauvaises nouvelles, lorsqu’ils luttent (voir l’article sur St-Genis-Laval ou St-Laurent-du-Pont) les postier(e)s peuvent empêcher ou contrecarrer les mauvais coups de nos tôliers.
Ces résultats timides doivent nous encourager à tout mettre en œuvre pour intensifier l’action syndicale. Celle-ci a, bien sûr, besoin d’outil interprofessionnel, combatif, contrôlé directement par les syndiqué(e)s eux-mêmes, pour résister à la pression patronale et étatique.
Cette tâche difficile a besoin de toutes les bonnes volontés, aussi n’hésitez pas à nous rejoindre. Seul(e) face à notre exploiteur nous ne pouvons rien ; mais tous ensemble dans la lutte, notre patron tremblera !
Le Postier Affranchi numéro 7, en fichier pdf
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