Petit point sur cette technologie...
Le procédé RFID ou Radio Frequency IDentification permet de stocker et de récupérer à distances des données par le moyen des ondes... de quelques centimètres dans le cas de notre future carte d’identité à plusieures dizaines de mètres pour des utilisations industrielles. L’administration Bush, toujours un coup en avance, réfléchit à équiper le visa des immigrés de puces lisibles à 9 mètres...pour des contrôles d’identité à distance.
La version sous cutanée de ces puces, implantable aux animaux et aux humains, existe déjà sous le nom de Verychip.
...sécuritaire
Dans le cas de la carte TCL, à chaque validation sont transmises à la borne notre identité, l’heure et le lieu de notre passage. Ces informations sont stockées par le Sytral, qui gère les TCL, dans sa base de données qui peut ainsi pister chaque voyageur, pistage utilisé par les gardiens de la paix. Ceux-ci ont gracieusement hérité dans les bâtiments de l’Hôtel de police du même terminal recensant tous nos déplacements.
Pour nos futurs papiers d’identité, ces puces stockeront les empreintes digitales numérisées de quelques uns de nos doigts, une photo vectorielle ainsi que le traditionnel état civil. Avec en prime la création de nouveaux fichiers.
Joie de nos gouvernants qui pourront ainsi mieux gérer leur troupeau d’humains !
Un virus dans toutes ces petites puces ?
« Aujourd’hui on apprend que les étiquettes (tags) RFID pourraient aussi être la proie de codes malicieux. Dans un article universitaire "Votre chat est-il infecté par un virus informatique", Melanie Rieback, Bruno Crispo et Andrew Tannenbaum, leur professeur, ont dévoilé comment de futurs virus pourraient se propager par ce biais.
Le code, que ces chercheurs ont développé, constitue probablement le premier virus RFID. En infectant la base de données qu’il est censé alimenter, il est capable de se propager aux autres étiquettes radio mises en présence du système. »
Et si ce virus détruisait la base de donnée qu’il infectait, empêchant ainsi tout traçage par le Sytral ? Et si ce virus, une fois les bornes de validation infectées, se propageait dans toutes les cartes qui tenteraient d’être validées ?
Quand tout le système de validation des titres de transport électronique ne fonctionnera plus, verrons-nous alors nos co-voyageurs laisser tomber leurs attirails high-tech pour sauter les portillons TCL qui ne voudraient plus s’ouvrir ?
Un tel virus dévastateur n’existe pas pour le moment. Mais il est très probable que ce « code malicieux » mis au point par Melanie Rieback, Bruno Crispo et Andrew Tannenbaum peut donner des idées.
Pour le moment, ce virus montre qu’il y a des failles techniques importantes au sein de cette technologie RFID qui présidera bientôt, ou pas, dans beaucoup de dispositifs sécuritaires comme la future carte d’identité française et le passeport européen.
Pour plus d’infos sur l’entourloupe sécuritaire :
Puisque c’est dangereux, propageons l’information des failles possibles, et rendons le procédé RFID inutile !
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