C’est en plein couvre-feu que le pire est arrivé
Samedi soir, la Brigade Anti-Criminalité (BAC) s’est lancée dans une course-poursuite folle dont l’issue a été la mort d’un homme. Les raisons invoquées par ses agents de police sont ridicules face à la tragédie de la situation : le conducteur de la moto aurait, d’après la police elle-même, grillé plusieurs stops et un feu rouge. Cela vaut-il vraiment de le prendre en chasse au risque de sa vie ?
Sans suprise, la victime est de sexe masculin, plutôt jeune (27 ans) et d’origine antillaise. C’est le profil récurrent des victimes des actes de la police. Cette situation, qui se répète principalement dans les quartiers populaires, est par ailleurs dénoncés par beaucoup de collectifs : Justice et vérité pour Babacar, Urgence Notre Police Assassine, Vérité pour Adama Traoré,Désarmons-les
Les médias se font encore le porte-voix de la version de la police
Les articles qui relatent les faits se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau et reproduisent encore les mêmes schémas que pour les autres victimes de courses-poursuites par la police.
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