Sous Macron, la police a tué deux fois plus que sous Sarkozy, et tiré cinq fois plus au LBD sur la population. Macron ne cesse de jouer au rempart contre « les extrêmes ». Pourtant, ces chiffres montrent l’extrême violence d’une politique policière assumée.
Meurtre policier
Histoire de l’abolitionnisme pénal. Rencontre avec Shaïn Morisse, co-auteur de Brique par Brique.
L’idée d’abolir la police a fait surface, des États-Unis à la France, pendant les révoltes en hommage à George Floyd, tué par un policier le 25 mai 2020. Les mots d’ordre de couper les fonds de la police et de démanteler progressivement cette institution meurtrière ont de nouveau été entendus lors des révoltes en hommage à Nahel Merzouk, assassiné par un policier le 27 juin 2023. Petit à petit, cette position radicale prend de l’ampleur sur les propositions réformistes qui, pour la (...)
Affaire Luis Bico : la Cour de cassation valide le « permis de tuer » de la police
Pour la première fois, la justice valide un tir policier mortel, alors qu’il n’y avait pas légitime défense. Luis Bico ne présentait pas de danger immédiat. Mais le policier qui l’a tué, alors que des passants étaient dans sa ligne de mire, échappe à toute poursuite. La CEDH va être saisie.
Police : abolissons son permis de tuer
Le meurtre de Nahel a replacé sur le devant de la scène les conditions dans lesquelles les policiers peuvent aujourd’hui faire usage de leurs armes. A travers une série d’enquêtes et de témoignages, Flagrant déni révèle l’opacité, le flou et la dangerosité des instructions relatives à l’usage de ces armes. Au cœur des controverses, l’article L435-1 du Code de sécurité intérieure. Une seule solution : son abolition.
Refus d’obtempérer : oui, la police est plus meurtrière depuis la loi de 2017
Face au nombre de morts consécutifs à des refus d’obtempérer, l’Etat et l’institution policière font corps pour décliner toute responsabilité. Mais les faits sont têtus, et entêtants.
Comment la police a utilisé son “permis de tuer” sur Luis Bico
Flagrant Déni décrypte l’homicide policier de Luis Bico, l’une des premières victimes du « permis de tuer » offert à la police. La plus haute juridiction française doit juger l’affaire ce 4 avril. Une centaine de personnes sont mortes depuis.
La Cour de cassation se penche sur le « permis de tuer » dans la confusion
Le 4 avril, la plus haute juridiction française doit examiner l’affaire Luis Bico. Elle risque fort de maintenir le flou sur l’application de la loi votée en 2017. Pourtant, sept ans et cent morts par balle plus tard, il semble temps d’encadrer enfin l’usage des armes.
Homicides policiers : quand la justice désavoue les procureurs
Au lendemain de décès impliquant l’intervention des forces de l’ordre, les procureurs sont souvent amenés à prendre la parole publiquement. Au risque de colporter des mensonges policiers… et de se faire ensuite corriger par la Justice.
Le « permis de tuer » de la police nationale enfin publié !
Après un bras de fer avec le ministère de l’Intérieur, Flagrant déni a obtenu communication de l’instruction qui fixe les règles d’usage des armes applicables aux policiers. Tenue secrète depuis sa rédaction en 2021, elle présente de grosses lacunes juridiques.
Combattre le silence : les 4 tactiques du Collectif Babacar
En décembre 2015, la presse annonce qu’un « forcené » a été tué par la police. L’affaire est promise à l’oubli. Mais très vite, le Collectif Babacar mène la bataille pour médiatiser les lacunes de l’enquête et réhabiliter la mémoire de la victime. Récit d’une victoire notable sur le front médiatique.
Découvrez le « 17 », guide pour les victimes de violences policières en 17 fiches pratiques et juridiques
Flagrant Déni publie le « 17 ». Un guide numérique interactif pour soutenir les victimes de violences policières dans leur parcours juridique. Le « 17 », guide pour les victimes de violences policières, en 17 fiches pratiques et juridiques, disponible en ligne
Inédit de par son exhaustivité et son fonctionnement, cet outil vise à offrir aux victimes et à leurs proches des ressources essentielles pour mieux comprendre et déjouer les rouages de l’impunité.
Les violences policières (...)
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986, Malik Oussékine assassiné par deux voltigeurs de la police
Dans la nuit du 6 au 7 décembre 1986 à Paris, en pleine répression du mouvement étudiants/lycéens, Malik Oussekine, 22 ans, était matraqué à mort dans le hall d’un immeuble parisien où il s’était refugié, par deux policiers « voltigeurs » motocyclistes. Dans cette même nuit, un autre jeune de 19 ans, Abdel Benyahia a été tué par un policier non en service à Pantin.
Mort de Mehdi : une non-enquête pour un non-lieu
Le 7 décembre, la cour d’appel de Lyon doit statuer sur les lacunes criantes du dossier. Mehdi D. a trouvé la mort en 2016 alors qu’il roulait en scooter. A-t-il été « parchoqué » par une voiture de police ? Malgré la destruction avérée de l’arrière du scooter, la justice ne s’est même pas posé la question.
« Des brèches dans la forteresse »
Entretien avec Paul Le Derff, volet 2. Les violences policières touchent des catégories de plus en plus larges de personnes. Les homicides policiers se multiplient… et les mobilisations aussi. Le chercheur pointe le rôle central des émeutes urbaines dans l’évolution du rapport de force.
« La légitimité policière tient surtout à la faible condamnation des policiers »
Entretien avec Paul Le Derff, volet 1. Le chercheur décrit les mécanismes qui contribuent à laisser la plupart des homicides policiers dans l’ombre du débat public. Il pointe les liens de collusion entre police, médias et justice, et le rôle central de cette dernière.
« Ils ne m’ont jamais informée, comme s’ils avaient abattu un chien errant »
Le 19 août 2022, Adam a été tué par la police. Comme souvent dans ces affaires, sa mère a été informée par la presse. Le procureur affirme que l’identité d’Adam n’a été établie que l’après-midi. Pourtant dès le matin, Darmanin présentait Adam comme un jeune « défavorablement connu ».
« Permis de tuer » : Darmanin refuse d’obtempérer
Deux décisions de justice ont rappelé que l’usage des armes n’est possible qu’en cas de danger « immédiat ». Les gendarmes diffusent cette règle en interne depuis 2017, mais la police continue de s’y refuser. En attendant, la police tue trois fois plus que les gendarmes.
Marche contre les violences pénitentiaires et policières samedi 28 octobre 14h à Jean Macé
Manifestation commune entre Lyon et Londres contre les violences policières et pénitentiaires et aux inpunités de la justice.
Mise à jour :
- 16h58, 28 octobre 2023. Prise de parole :
Nanterre, des bidonvilles aux révoltes //MAYDAY// Podcast
Septembre 2023. Nanterre, les débris maintenant froids des émeutes de Juin, son entrelacs d’autoroutes, de barres HLM, sa ligne RER, ses bâtiments récents de haut-standing, son université autrefois révoltée et sous les tours du quartier des affaires de la Défense, la mémoire ensevelie de son histoire populaire. Celle de ses bidonvilles, baraques de bois, de goudron et de zinc.
Pendant une heure, avec Mohammed Kenzi qui y a habité dans les années 60 et 70, on creuse à Nanterre pour y (...)
Marche Justice et Vérité pour Idir le 9 septembre
Samedi 9 septembre l’association Idir espoir et solidarité organise une marche pour exiger justice et vérité pour Idir mort le 9 septembre 2020 au mitard à la maison d’arrêt de Lyon Corbas dans des circonstances suspectes.