Avec l’autorisation donnée par le Ministère de la Justice allemande en 2012, 11 activistes de l’ATIK [1], contre lesquels une enquête avait été ouverte, ont été arrêté-e-s, mis-es en garde à vu puis emprisonné-e-s lors d’une opération. Les dirigeant-e-s et activistes de l’ATIK, arrêté-e-s en Allemagne, en Grèce, en Suisse et en France, sont suspecté-e-s d’appartenir au TKP/ML [2], depuis les procès lors de l’affaire TKP/ML suite auxquels ils avaient été emprisonné-e-s un long moment en Turquie. Certains sont, en plus, accusé-e-s de diriger des activités du TKP/ML en Allemagne.
7 d’entre eux sont maintenu-e-s en isolations et on été séparé-e-s dans les prisons de Augsburg, Münih, Kempten, Lansthut, Nürmberg et Kaisheim. Ils n’ont pas le droit d’avoir de contacts avec les autres prisonniers et ne peuvent sortir prendre l’air que 30 minutes par jour. Ils passent donc 23h et 30 minutes par jour confinés dans leurs cellules. Les visites des membres de leur famille ne sont autorisées que de manière limitée, sous le regard d’un gardien et à travers un parloir. De la même manière les rencontres avec leurs avocats se font dans des pièces fermées et à travers un parloir. De plus, les compte rendus des entrevus sont systématiquement...
>Un certain été 1996, la lutte du collectif de sans papiers de Saint-Bernard
Ce texte retrace la lutte mené par un collectif de sans-papiers pour obtenir leur régularisation via notamment l’occupation de l’église Saint-Bernard (Paris) de juillet à aout 1996. Il est tiré de l’introduction du livre Liberté pour tous avec ou sans papiers - Une lutte contre la machine à...
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