Cela s’est passé à Vaise ce mardi 18 mars vers 13h30 au carrefour de la rue Sergent Michel Berthet et de la rue St Pierre de Vaise. Une personne sur un véhicule deux-roues circulant tranquillement sur la file de gauche de la rue St Pierre de Vaise traverse le carrefour alors que le feu est vert. Au même moment une voiture de police grille le feu rouge sans avertisseur sonore ; elle circulait à très vive allure sur la rue Sergent Michel Berthet et traverse le carrefour perpendiculairement sans ralentir. Elle était cachée de la personne en deux-roues par une camionnette située au débouché de la rue St Pierre de Vaise sur la file de droite. Le choc était inévitable et il s’en est fallu d’un rien.

En effet la personne sur le deux-roues a tellement freiné que le cable a cassé et elle s’est retrouvée projetée sur le trottoir d’en face où il reste des traces visibles de freinage avec les pieds sur une vingtaine de mètres. Heureusement pour elle que ce cable a cassé sinon c’était inmanquablement le cimetière pour cette personne ! Le véhicule de police, lui, n’a même pas ralenti sa course, il ne s’est pas arrêté, alors qu’il a mis une personne en péril grave, qui s’est faite d’ailleurs une frayeur terrible. La moindre des choses cela aurait été pour les policiers au minimum de venir s’excuser... et de soutenir cette personne à moitié dans les pommes. C’est scandaleux. Le choc a été évité à 5 centimètres près !

Mais c’est là que l’on voit, tout au moins dans ce témoignage, que des policiers n’hésitent pas à mettre en danger la vie d’autrui, qu’ils se moquent du public, et que la police n’est pas au service de la population contrairement à son rôle proclamé de partout.

Il y a plein d’autres exemples de cet ordre. Souvent les policiers font tout pour cacher les accidents dont ils sont les auteurs. Un soir de l’année 2003, ce sont deux véhicules banalisés de la BAC qui se sont rentrés dedans sur un couloir de bus des quais de Saône. Les véhicules étaient très endommagés. Lorsque des personnes ont voulu leur porter secours, elles se sont faites insulter vertement et on a empêché manu militari que des photos soient prises de l’accident.

Combien de fois, par ailleurs, on a pu s’apercevoir que les sirènes et les gyrophares pouvaient servir le seul intérêt personnel des policiers. Comme cet exemple de nuit il y a quelques temps où des policiers dans un véhicule avec sirène hurlante et gyrophares ont traversé la place du Pont coupant tout un flot de circulation, puis ont obligé un tram à stopper rue l’Université, pour aller finalement se garer en double file au bout de la rue de Marseille afin d’acheter des cigarettes.